4 mythes post-accouchement qui sont (en fait) complètement faux

Publié le Lundi 03 Avril 2017
Dorothée Louessard
Par Dorothée Louessard Journaliste
Les mythes qui entourent les débuts de maternité
Les mythes qui entourent les débuts de maternité
Il y a tout un tas de choses surprenantes qui surviennent après l'accouchement. Celles qui sont déjà passées par là n'oublient pas de nous les narrer... exagérant parfois légèrement les choses.
À lire aussi

Bien qu'apportant son lot de bonheur, les premiers mois suivant la naissance nous apportent aussi quelques petites (fausses) joies et promesses non-tenues :

1- Vous allez aimer votre bébé instantanément

Aussi choupi que soit cette petite merveille que l'on vient de mettre au monde, l'amour inconditionnel ne naît pas forcément avec. Cela peut prendre du temps. Un fait dont on s'était bien gardé de nous prévenir et qui peut nous faire culpabiliser. Et la fatigue et les douleurs n'aident pas. Ceci dit, cet attachement devrait grandir au fil des heures, jours, semaines, au fur et à mesure que l'on apprend à découvrir notre bébé, à se connecter à lui et à prendre nos marques dans ce nouveau monde de la maternité. Pas de stress donc si l'on ne se sent pas submergée de bonheur sur la table d'accouchement.

2- Une dépression post-partum affecte aussi l'enfant

"Les bébés sont des aspirateurs à émotions" nous mettent en garde les mamans de notre entourage. Comprendre : garder le sourire en toutes circonstances (malgré les pleurs, les angoisses et la fatigue) au risque de transmettre notre stress et nos coups de blues à notre progéniture. On n'ose même pas imaginer l'impact que cela produirait sur lui si notre petit baby-blues se muait en dépression post-partum. Eh bien, rassurez-vous (un peu), ce n'est pas parce que l'on souffre de dépression post-partum que notre bébé va forcément en pâtir. Ce gros coup de mou qui affecte de nombreuses mamans ne doit bien sûr pas être pris à la légère. Aussi, si l'on pense en souffrir, il est impératif d'en parler à son médecin. Cependant, nos sentiments négatifs ne seront pas nécessairement transmis à notre nourrisson. Une étude norvégienne, publiée dans Science Daily, a en effet permis d'établir que la dépression maternelle prénatale et postpartum avait très peu d'impact sur le développement psychologique des enfants.

L'allaitement ne fait pas toujours maigrir
L'allaitement ne fait pas toujours maigrir

3- Si vous allaitez, vous maigrirez plus vite

Primo, on ne choisit pas d'allaiter pour perdre plus facilement ses kilos de grossesse. Secundo, aucune étude n'a jamais attesté que donner le sein à son bébé pouvait aider à se délester de ses kilos post-grossesse. Certaines femmes, allaitantes ou non, retrouveront leur ligne en quelques semaines, d'autres peineront davantage à retrouver leur corps d'avant qu'elles optent pour le biberon ou le sein. En revanche, une étude a délivré la combinaison miracle pour perdre les petits kilos qui s'accrochent : faire du sport régulièrement et manger sain et équilibré. Pas toujours évident à mettre en pratique les premiers mois entre le manque de temps et l'épuisement.

4- Vous allez avoir un pic de libido

"Tu dois avoir hâte de refaire l'amour !", voilà une question avec laquelle nos copines nous bassinent. Certes, les derniers mois de grossesse riment rarement avec sexe ardent. Pour autant, à l'accouchement, on a aussi d'autres chats à fouetter. Entre les nuits blanches, les allers-retours chez le pédiatre, les bibis et les couches, il y a peu de place pour le galipettes dans notre esprit. D'ailleurs, selon une étude, la plupart des femmes ne refont l'amour que six semaines après l'accouchement et plus encore si l'on a eu une césarienne ou une déchirure périnéale. Pas d'inquiétude donc si l'on ne remonte pas en selle 48 heures après avoir quitté la maternité !

Plus d'actu sur : Accouchement

Ce tuto sur l'accouchement avec une balle de ping pong fait le buzz
4 conseils pour rebooster sa libido après un accouchement
Le glucose, le secret pour réduire la durée de l'accouchement