5 trucs que le pédiatre aimerait vous dire

Publié le Vendredi 03 Mars 2017
Dorothée Louessard
Par Dorothée Louessard Journaliste
Pédiatre auscultant un enfant
Pédiatre auscultant un enfant
Vous attendez certainement du pédiatre qu'il vous rassure quant à l'excellente santé de votre bambin et pouvoir ainsi dormir sur vos deux oreilles. Mais de son côté, il y a certaines choses que le médecin aimerait que vous fassiez en retour car cela lui faciliterait parfois beaucoup la vie.
À lire aussi

Il vous reçoit l'air affable, examine méticuleusement votre enfant, écoute vos supplications silencieusement... Mais dites-vous bien que parfois, le pédiatre n'en pense pas moins. Et voici justement quelques-unes des remarques qu'il aimerait vous faire si son professionnalisme et sa politesse ne le retenaient pas.

1- Arrêtez de venir le voir quand votre gamin a 37.6

"Il est brûlant, il n'a pas l'air bien, pourriez-vous le recevoir entre deux rendez-vous ?", suppliez-vous auprès de sa secrétaire. Celle-ci s'exécute, la plupart du temps même si l'agenda du docteur déborde déjà. Et vous voici une heure plus tard dans le cabinet du médecin. Sauf que lorsqu'il prend sa température, votre pauvre petit chou a tout au plus 37,6° et a même l'air de péter le feu. Car il est clair que les enfants semblent toujours faire exprès d'aller soudainement excessivement bien en présence du médecin.

Cela dit, s'il n'avait "que" 37,6°, il ne devait pas être à l'article de la mort non plus. Et ça, le pédiatre de votre enfant aimerait bien que vous en preniez conscience, afin qu'il puisse continuer à vous recevoir en cas d'urgence. Même si évidemment pour une maman, un bébé qui est un tout petit peu chaud ou froid, cela semble tout à fait urgent.

2- Cessez d'auto-diagnostiquer votre enfant

Tout comme vous le faites sans doute pour vous-même, vous avez pris la (mauvaise) habitude de diagnostiquer votre enfant en vous basant sur des articles et forums trouvés sur la toile faisant référence à ses symptômes. Résultat, vous vous pointez dans le cabinet avec une idée bien précise du mal qui ronge votre fils et il s'agit généralement d'un cas très grave. Cela aura le don d'irriter votre médecin, qui est justement là pour poser un diagnostic, un vrai, en l'auscultant (pour de vrai), avec ses compétences médicales solides.

Pas d'auto-diagnostique
Pas d'auto-diagnostique

3- Ne demandez pas systématiquement des antibiotiques

Au cas où vous auriez manqué la campagne expliquant que lorsque l'on souffre d'une infection virale, les antibiotiques ne sont d'aucun effet, enregistrez-le une fois pour toutes, d'autant qu'une surutilisation quand ils ne sont pas nécessaires risque de faire plus de mal que de bien. Ainsi, la prochaine fois que le pédiatre ne lui en prescrira pas parce que votre petit a un petit rhume, il n'aura pas à supporter votre regard suspicieux lui indiquant votre désapprobation. Il sait ce qu'il fait, ne l'oubliez pas.

4- Venez avec le nécessaire

Plutôt que de venir avec un diagnostic pré-établi, pointez-vous à votre rendez-vous avec un sac comprenant le carnet de santé de l'enfant, une couche de rechange - voire un body en cas de "débordement" -, un paquet de lingettes, le vaccin, si vaccin il doit y avoir. Certains pédiatres apprécient également que vous veniez avec un petit biberon pour permettre à votre bébé de se réconforter en tétant si la consultation a été éprouvante.

Le sac à langer
Le sac à langer

5- Arrêtez les fixettes sur son poids

Parmi les phobies des parents, il y a parfois le poids du bébé. Il doit être potelé, disposer d'une jolie courbe de poids mais s'il la dépasse ou la grignote à peine, patatras, vous paniquez. Pourtant, la plupart du temps, il est parfait. Les variations de poids sont normales, il y a des périodes où il grandit plus vite que d'autres et puis surtout, il se dépense énormément. D'ailleurs, les médecins considèrent qu'avant 3 ans, un enfant mange spontanément à sa faim et que sauf si les parents le surexposent à la nourriture, il n'a pas de risque d'obésité.

Les dossiers
Dossier
Working mums