Cet homme a utilisé Facebook pour faire 10 enfants à 9 femmes différentes

Publié le Vendredi 24 Juillet 2015
Marie Chaumière
Par Marie Chaumière Journaliste
Kenzie Kilpatrick, généreux donateur
Kenzie Kilpatrick, généreux donateur
Non non, Kenzie Kilpatrick n'est pas un affreux prédateur sexuel qui a piégé les femmes sur les réseaux sociaux. Ce jeune homosexuel a créé une page Facebook afin de proposer son sperme aux femmes qui souhaitent devenir mères. Sept bébés ont déjà été conçus grâce à lui, et trois sont en route.
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Sur Facebook, il y a ceux qui vendent leurs enfants, et ceux qui aident les autres à en avoir. Après avoir aperçu sur Facebook des annonces d'hommes proposant de donner leur sperme, Kenzie Kilpatrick, un jeune Britannique gay a décidé de proposer à son tour sa semence aux femmes en mal d'enfant. Il a ainsi créé une page dédiée baptisée "Drama Free UK Sperm Donors" en juin 2014.

De nombreuses mères potentielles l'ont contactée, parmi lesquelles des célibataires, des lesbiennes, mais aussi des femmes en couple avec des hommes n'arrivant pas à avoir un enfant. Et cela a fonctionné, puisque neuf d'entre elles sont tombées enceintes : deux filles et cinq garçons sont déjà nés grâce au "coup de pouce" de Kenzie Kirkpatrick. Trois autres enfants vont bientôt voir le jour.

"Un enfant ne devrait pas avoir de prix"

Kenzie Kirkpatrick vient en aide uniquement aux mères ou aux couples qui veulent désespérément avoir un enfant et met un point d'honneur à donner son sperme gratuitement. "Un enfant ne devrait pas avoir de prix, et le bonheur non plus", a-t-il ainsi déclaré au journal local Birmingham Mail qui l'a interviewé.

Il exige simplement que ses frais de déplacement pour venir à la rencontre des futures mères ou des futurs parents soient pris en charge. Sur place, il recueille généralement son sperme dans une chambre d'hôtel avant de le confier précieusement à ces derniers.

Chaque femme signe un contrat strict

En ce qui concerne les questions de santé, très réglementées dans les banques de sperme, qui analysent chaque échantillon avant de le mettre ne vente, Kenzie Kirpatrick affirme avoir fait des tests de dépistage pour les maladies sexuellement transmissibles. Et il se prémunit contre d'éventuelles poursuites judiciaires en faisant signer à toutes les femmes un contrat strict dont les clauses sont inconnues.

Le jeune homme ne souhaite en effet pas rencontrer les enfants nés grâce à lui, mais affirme vouloir devenir père à son tour un jour.