Avez-vous déjà eu à faire à un "homme sous-marin" ?

Publié le Mercredi 31 Janvier 2018
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
Après le "ghosting", voici le "submarining'
Après le "ghosting", voici le "submarining'
Si vous avez déjà été victime de "ghosting", il se peut que vous connaissiez également l'effet "sous-marin". Un autre type de goujat dont on se passerait bien.
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Au cours de votre vie sentimentale, vous avez peut-être eu la malchance de vous frotter au "ghosting", ce phénomène qui consiste à lourder une personne en coupant tout contact du jour au lendemain (appels, textos, réseaux sociaux). Aussi cruelle que cette méthode puisse paraître, il arrive parfois que la personne qui l'utilise resurgisse dans votre vie aussi soudainement qu'elle en est partie. Ce genre d'attitude porte également un nom : "le submarineing" ou, en français, "le sous-marin" (à ne pas confondre avec le "haunting".) Cette technique consiste donc à revenir l'air de rien dans le quotidien d'une personne, en répondant par exemple à un SMS laissé en suspens pendant des mois, ou en likant les post de son profil Facebook ou de son compte Instagram.

Selon le quotidien britannique Metro, les adeptes du "submarineing" agissent de manière similaire à ceux du "zombieing" (dérivé du mot "zombie"), à la différence près que ces derniers reconnaîtront qu'ils ont mis de la distance entre vous. Dans le cas du "zombieing", la personne qui vous a "ghosté" prétextera par exemple un drame familial ou un emploi du temps surchargé pour se justifier d'avoir fait le mort pendant si longtemps.

L'homme "sous-marin" n'a pas honte

Mais l'homme (ou la femme) "sous-marin" ne cherche même pas à s'expliquer et agit généralement comme si rien ne s'était passé. Aussi, ne vous étonnez pas si vous recevez un message de sa part vous proposant joyeusement de vous voir pendant le week-end pour se faire "une toile" ou "une bouffe". "Ces personnes ne s'excusent pas, ce qui les rend bien pires que celles qui pratiquent le "zombieing", estime Metro. Pires... ou plus honnêtes. Question de point de vue.

Comment réagir lorsqu'on se retrouve confrontée à ce type de goujat ? Si vous connaissez suffisamment bien la personne, peut-être pourrez-vous (ou pas) lui trouver des circonstances atténuantes. Dans le cas contraire, plusieurs options s'offrent à vous : soit vous lui faites clairement remarquer son manque de savoir-vivre et avisez en fonction de sa réaction, soit vous frappez un grand coup en évitant soigneusement de lui répondre ou (encore mieux), en lui rétorquant que vous n'êtes tout simplement plus intéressée.