3 phrases magiques pour calmer un enfant qui réclame

Publié le Jeudi 05 Avril 2018
Julie Legendart
Par Julie Legendart Journaliste
3 phrases magiques si votre enfant réclame et vous fait un caprice
3 phrases magiques si votre enfant réclame et vous fait un caprice
Votre enfant vous fait une crise parce que vous refusez qu'il passe sa journée devant la télé ? Quoiqu'il dise ou fasse, vous n'avez pas l'intention de céder. Mais tout parent sait que quand un enfant a une idée en tête, il ne renonce pas aussi facilement. Si vous êtes à court d'idées, essayez l'une de ces trois phrases.
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"Je veux ça, je veux ça!" Votre enfant a beau être un ange la plupart du temps, vous n'êtes jamais à l'abri qu'il pique une grosse crise parce qu'il veut un bonbon de plus (alors qu'il a déjà sérieusement bien entamé le paquet) ou s'il veut regarder un autre dessin-animé quand l'heure de filer au lit a sonné. Autant vous prévenir tout de suite : un simple "non" ne suffira probablement pas à le calmer. Il risque très certainement d'insister et de vous demander la même chose, encore et encore, jusqu'à ce que vous cédiez.

Pas de panique, cela ne signifie pas spécialement que votre bambin est une terreur mais simplement qu'il est loin d'être dupe et a bien compris qu'il était facile de vous avoir à l'usure. D'autant plus qu'il se dit que vous lui portez un amour inconditionnel et qu'au fond, il y a peu de choses que vous pouvez lui refuser. En d'autres termes, il vous teste. Vous avez donc le choix : soit vous cédez (au risque qu'il recommence plus tard), soit vous lui imposez des limites dès le départ. Si la seconde option semble bien plus raisonnable, vous allez constater qu'il n'est pas toujours facile de faire entendre raison à son marmot. Ces 3 petites phrases soufflées par le site américain Pop Sugar pourront peut-être vous aider.

1-"Tu m'as déjà posé la question il y a deux secondes... et ma réponse est toujours la même"

L'humour peut s'avérer un rempart très efficace pour faire passer un message sans avoir l'impression d'être cette maman horrible qui prive son enfant de ce dont il pense avoir besoin à tout prix (même si vous savez bien que c'est loin d'être le cas). Ce genre de réponse risque de le désarçonner et de le laisser sans voix l'espace d'un instant. Mais cela lui fera surtout comprendre qu'il n'a pas beaucoup de chances avec vous en procédant ainsi et qu'il vaut mieux laisser tomber.

2- "Fin de la discussion !"

"Mais quelle tête de mule !", pensez-vous en votre for intérieur. Eh oui, certains enfants ont déjà une répartie étonnante et l'humour ne pourra pas toujours vous sauver. Il ne vous reste donc plus qu'à faire preuve de fermeté, en restant le plus concise possible : "cette conversation est terminée, passons à autre chose si tu le veux bien." Et s'il ne veut pas, faites mine de ne pas entendre ce qu'il dit et tentez de détourner son attention en lui parlant d'un événement positif à venir. Par exemple : "tu es content d'aller à l'anniversaire de ton copain Max samedi ?" ou "tes cousins viennent à la maison le week-end prochain. Voudras-tu que l'on fasse des crêpes ?"

3-"Quand je dis non, c'est non. Si tu me reposes cette question, je risque de me fâcher"

À utiliser dans les moments où vous êtes vraiment à bout. Personne n'aime élever la voix sur son enfant, encore moins de le menacer. Mais que faire quand il devient insupportable, qu'il hurle à vous exploser les tympans et qu'il vous fait un caprice devant tout le monde ? Parfois, une petite remontrance prononcée sur un ton ferme s'avère nécessaire pour lui rappelez que celui qui décide, c'est vous.

Faites le distingo entre un simple caprice et un besoin d'exprimer ses sentiments

Même si ces trois petites phrases peuvent se révéler diablement efficaces, la méthode la plus efficace pour imposer des limites à un enfant reste de communiquer sainement et intelligemment. Expliquez-lui que ce n'est pas pour le punir que vous refusez qu'il boive un autre soda, mais parce que que c'est important pour ses dents de ne pas abuser du sucre. Adressez-vous à lui comme à votre égal mais avec des mots qu'il sera en mesure de comprendre. N'hésitez pas non plus à lui proposer une alternative : s'il est scotché à la télévision depuis 2 h et que vous l'éteignez en disant "assez!" sans lui suggérer une nouvelle activité, votre enfant va se sentir désoeuvré, frustré, et dans ce cas-là, sa colère pourrait être justifiée.

Parfois, les crises d'un enfant peuvent révéler un sentiment plus profond : frustration, tristesse, abandon... Dans ces cas-là, les cris et les larmes sont loin d'être des simples caprices. Surtout si votre enfant ne vous a pas habituée à ce genre de comportement. Ce type de réaction est courante chez l'enfant qui subit un changement majeur dans son existence (divorce des parents, départ de l'un de ses amis, déménagement, etc). N'oubliez donc pas de rester à son écoute, car en tant que parent, vous êtes la mieux placée pour identifier ses désirs et ses besoins.