Le "Charlie Charlie Challenge", le jeu qui fait flipper les ados sur le web

Publié le Mardi 26 Mai 2015
Thomas  Belleaud
Par Thomas Belleaud journaliste
Un plateau de "Charlie Charlie Challenge"
Un plateau de "Charlie Charlie Challenge"
Invoquer le démon "Charlie" pour lui poser des questions à l'aide de crayons, voila le nouveau jeu des ados en mal de sensations fortes. Le phénomène, inspiré des célèbres tablettes de spiritisme Ouija, a envahi la toile. Esprit, es-tu là ?
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Le jeu avait déjà fait parler de lui en 2014 et faire son grand retour en ce mois de mai. A la faveur d'un long week-end, de nombreux adolescents se sont essayés au "Charlie Charlie Challenge", une pratique inspirée du ouija et dont les codes ne sont pas sans rappeler ceux du spiritisme.

Le jeu exige d'abord de placer deux crayons en croix sur une feuille de papier, préalablement marquée des mots "oui" et "non". L'expérience consiste alors à invoquer "Charlie", antique démon mexicain, pour lui poser des questions. Si le fameux Charlie est présent dans la pièce, la pointe du crayon se met alors à bouger pour indiquer la réponse "oui", laissant (sur)naturellement place à la discussion.

Des crayons qui foutent la trouille

Mais le "Charlie Charlie Challenge" a aussi ses codes. Les participants doivent par exemple dire "Charlie Charlie can we stop ?" ("Charlie Charlie, peut-on arrêter ?") à la fin du jeu et laisser tomber les crayons de façon à permettre au fameux démon de retourner... on ne sait pas très bien où mais probablement vers l'au-delà.

L'expérience, capturée en vidéo par des internautes, s'est répandue comme une traîne de poudre sur le web, avec son lot de tweets et de séquences Youtubes toutes plus curieuses les unes que les autres. L'occasion également, pour quelques pragmatiques, de tacler gentillement les pratiquants du jeu en proposant leur propre version. Florilège...

Un internaute a en revanche saisi l'occasion pour se moquer des fans de One Direction en demandant à Charlie "Qui vais-je marier?", avec la photo des quatre membres du boysband.

Le phénomène n'est pas passé inaperçu en France. Téléscopage avec l'actualité étudiante oblige.