Les grossièretés, c'est bon pour la santé (d'après la science)

Publié le Jeudi 08 Juin 2017
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
Balancer des grossièretés, un bon moyen de mettre K.O. la détresse émotionnelle
Balancer des grossièretés, un bon moyen de mettre K.O. la détresse émotionnelle
Vous êtes grossière ? Pas de honte à avoir. Car d'après la science, lancer un bon "merde" ou "putain" de temps en temps est le meilleur moyen de venir à bout de la détresse émotionnelle. Explications.
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La science à parlé. Et à la croire, balancer des jurons serait un bon moyen de soulager la détresse émotionnelle, cette fameuse réaction de souffrance que l'on peut développer face à des événements traumatisants ou blessants (ex : humiliations, blessures psychologiques, maltraitance). Cette incroyable découverte, nous la devons à des chercheurs de l'Université Massey en Nouvelle-Zélande. Selon eux, les grossièretés permettraient non seulement de se décharger de sa détresse émotionnelle, mais aussi de se débarrasser d'un mal de coeur ou de son anxiété sociale.

Ce soulagement fonctionnerait surtout sur le court-terme, lors d'une dispute avec son partenaire par exemple ou après une interaction sociale embarrassante. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié un groupe de 62 personnes. Ils leur ont demandé de relater par écrit un moment où ils se sont sentis exclus socialement. Puis, les sujets ont été divisés en deux groupes. Le premier a dû répéter un mot neutre pendant 2 minutes tandis que le second a pu lâcher quelques insultes bien senties. Le résultat du test était sans appel : le niveau de stress des personnes autorisées à jurer s'était rapidement atténué.

L'étude a également révélé que les grossièretés permettait de soulager les douleurs physiques. La prochaine fois que votre petit orteil heurtera le pied de la table, n'hésitez pas à vous lâcher donc.

Notons que ce n'est pas la première fois que la science s'intéresse aux jurons et à ceux qui les pratiquent. En 2015, une étude avait ainsi révélé que les gens grossiers avaient un vocabulaire beaucoup plus varié que les autres. Comme quoi, un bon "merde" ne peut jamais faire de mal.

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