Mâcheur de chewing-gum, essuyeur de larmes... 5 métiers fous dont vous ignoriez l'existence

Publié le Mercredi 23 Septembre 2015
Sarah  Redon
Par Sarah Redon Journaliste
Journaliste médias et lifestyle
5 métiers fous dont vous ignoriez l'existence
5 métiers fous dont vous ignoriez l'existence
Vous trouvez le métier de community manager invraisemblable et celui de clapotiseur totalement exotique ? Attendez de découvrir ces 5 métiers complètement fous et qui existent aux quatre coins du globe.
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Essuyeur de larmes

Venue tout droit du Japon, c'est la nouvelle profession qui monte : essuyer tendrement les larmes de jeunes femmes en pleurs. L'entreprise Ikemeso s'est même spécialisée dans l'essuyage professionnel de larmes. Depuis ce mois de septembre elle propose, moyennant 65 dollars, de mettre à votre disposition un "thérapeute des larmes". Ce dernier – que vous pouvez choisir sur catalogue – se déplace jusque chez vous ou au travail pour vous jouer une vidéo hyyyyper triste destinée à vous faire pleurer, puis vous console avant de remballer son magnéto et s'en aller.

D'après le fondateur d'Ikemeso, le fait de pleurer au bureau est censé améliorer vos relations avec vos collègues. Perso, on doute un peu...

Testeur de toboggan

Si vous avez gardé une âme d'enfant, voici un job qui pourrait bien vous intéresser : testeur de toboggan aquatique. Pour savoir si ses attractions étaient suffisamment amusantes sans pour autant être dangereuses pour le public, la société britannique First Choice a recruté en 2013 Seb Smith, un étudiant de 22 ans pour tester les attractions des parcs aquatiques. Professionnel jusqu'au bout, le testeur de toboggans aquatiques voyage aux quatre coins de la planète pour checker la vitesse de descente, la hauteur, le débit d'eau... ainsi que la sécurité des installations. Plus non négligeable : le poste est payé 27 000 euros par an pour 6 mois de travail effectif.

Exciteur de panda (ou de dindon)

Aussi invraisemblable soit-il, ce job est pourtant bien réel, et a une grande utilité : aider les pandas à se reproduire. Paresseux par nature, les pandas seraient, d'après les spécialistes, peu portés sur le sexe. Pour empêcher l'extinction de l'espèce, déjà menacée, le centre d'élevage de pandas de Chengdu, dans la province chinoise du Sichuan, a eu une idée : lancer un concours mondial pour recruter six nouveaux gardiens qui, en plus des soins, devront s'acquitter de tâches un peu... particulières. Diffusion de films "pornos" de pandas, plans à trois ou sexercices pour améliorer la performance des mâles... les gardiens ne doivent pas lésiner sur les moyens pour stimuler la libido en berne des pansas du centre.

Il existe une variante pour ceux qui préfèrent les animaux à plumes : "branleur" de dindons (pardonnez-nous l'expression). Là encore, il s'agit d'exciter ces animaux d'élevage (trop gros pour se reproduire) puis de récupérer leur semence dans une fiole afin d'inséminer les dindes.


Mâcheur de chewing-gum

Avez-vous déjà remarqué que les chewing-gums arômatisés d'aujourd'hui gardent généralement leur goût plus longtemps qu'auparavant ? C'est sans doute grâce au boulot acharné des "gumologists", soit des mâcheurs de chewing-gum professionnels. Embauchés par les firmes de chewing-gum, ces spécialistes testent quotidiennement des gommes à mâcher. Cité par Neon , le mâcheur professionnel Jesse Kieffer explique que le chewing-gum parfait doit "délivrer une explosion de saveurs, beaucoup de douceur et de goût acidulé si c'est une gomme aux fruits".

Si le job vous intéresse, sachez qu'il a aussi l'avantage d'être très bien rémunéré : en moyenne entre 66 000 et 95 000 euros par an, soit entre 5 500 et 8 000 euros par mois.

Découvreur de sexe de poussins

Dernier job incroyable mais, hélas, pas vraiment folichon : celui de "sexeur" de poussins, dont le challenge est de déterminer, quelques heures seulement après leur naissance, le sexe des poussins et donc de trancher sur leur triste sort. Car si les femelles sont destinées à la ponte, les mâles, eux, sont éliminés.

Née en Asie, cette profession surprenante s'est depuis exportée en Grande-Bretagne. Mais malgré un salaire plutôt attractif (en moyenne 55 000 euros par an), le métier peine à susciter des vocations. Il faut dire qu'avec des objectifs élevés (seule une marge d'erreur de 2% est tolérée) et la mission d'envoyer des milliers de petits poussins au bûcher, on comprend que les sociétés d'abattage aient du mal à recruter.

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