La guerre entre Taylor Swift et Katy Perry n'en finit plus de faire parler d'elle. Tout a commencé lorsque Katy Perry, qui était très proche de Taylor Swift, aurait piqué les danseurs de cette dernière pour sa tournée - un vilain coup de poignard dans le dos que Tay-Tay a eu un peu de mal à digérer, ce qu'on peut tout à fait comprendre. Celle qui prône la solidarité entre filles envers et contre tout a donc décidé de faire ce qu'elle sait faire de mieux : écrire une chanson pour exprimer clairement ce qu'elle ressent.
C'est ainsi qu'est sorti le single Bad Blood, accompagné d'un clip dans lequel on voit la chanteuse accompagnée de toute sa troupe de copines en mode super-guerrières, prêtes à aller botter le cul de celles qui oseraient se mettre en travers de leur chemin.
Katy Perry elle-même a noté l'ironie de la chose en rappelant les discours appelant à la solidarité féminine de Taylor qui fait ensuite son beurre sur sa rivalité avec une autre femme.
Mais Katy n'est pas la seule à avoir noté cette ironie.
Miley Cyrus a elle aussi décidé d'ajouter son petit grain de sel à l'histoire, au cours d'une interview accordée à l'édition américaine du magazine Marie Claire. À propos du clip Bad Blood :
"Je ne comprends pas cette histoire de vengeance violente. C'est censé être un bon exemple ? Et après c'est moi la mauvaise influence, sous prétexte que je me balade avec les seins à l'air ? Je ne comprends pas pourquoi les seins seraient pires que des armes."
Et il est vrai que si Miley Cyrus est souvent critiquée pour sa propension à se monter régulièrement nue, ou pas loin, personne n'a jamais pointé du doigt l'appel à la violence de Taylor Swift, aussi fantasmé soit-il.
Miley en a profité pour en remettre une petite couche sur le dos du rappeur Kendrick Lamar (qui chante un couplet sur Bad Blood) :
"Il y a tellement de sexisme et de questions d'âge... Kendrick Lamar parle de LSD dans ses chansons et il est cool. Moi je fais pareil et on me traite de trainée toxico."
Vu comme ça, c'est sûr qu'elle est loin d'avoir complètement tort. Le traitement réservé aux artistes féminines diffère encore beaucoup de celui qu'on réserve à leur collègues masculins, et quand elles font la même chose qu'eux, elles s'en prennent plein la tronche pendant qu'on chante les louanges des autres.