On sait pourquoi les végétariens vivent plus longtemps que les carnivores

Publié le Mardi 07 Février 2017
Sarah  Redon
Par Sarah Redon Journaliste
Journaliste médias et lifestyle
Pourquoi les végétariens vivent plus longtemps que les carnivores
Pourquoi les végétariens vivent plus longtemps que les carnivores
Une étude s'est penchée sur les habitudes de vie des végétariens. Elles expliqueraient en grande partie pourquoi ces derniers ont une espérance de vie plus longue que les carnassiers.
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Oui, les végétariens vivent en moyenne plus longtemps que les personnes mangeant régulièrement de la viande. Mais ce n'est pas seulement leur consommation de steaks de soja et de tofu en lieu et place de poulet rôti ou de steaks saignants qui leur permet d'allonger leur espérance de vie. C'est ce que vient de mettre en lumière une vaste étude menée par l'Institut Sax et dont les résultats ont récemment été publiés sur IFL Science.

Sur une période de six ans, les scientifiques ont scruté les habitudes de vie et les comportements alimentaires de 260 000 Australiens âgés de plus de 45 ans. À la fin de l'expérience, 16 836 étaient décédés. Les chercheurs ont alors comparé le risque de décès prématuré des végétariens et celui des non-végétariens. Ils ont aussi contrôlé toute une autre série de facteurs.

Verdict : si les végétariens vivent plus longtemps, ce n'est pas seulement à cause de leur régime alimentaire. C'est aussi parce qu'ils ont tendance à adopter en général un mode de vie plus sain. Par exemple, ils sont plus susceptibles de manger chaque jour des fruits et des légumes frais, de faire de l'exercice régulièrement, de boire moins d'alcool et de ne pas fumer.

Quoi qu'il en soit, les chercheurs rappellent que réduire sa consommation de viande ne peut pas faire de mal. En effet, adopter un régime végétarien réduit les risques d'hypertension artérielle, de diabète de type 2 et d'obésité. Une méta-analyse (combinant les données statistiques de plusieurs études) datant de 2012 avait aussi conclu que les végétariens avaient 29% de risque en moins de mourir précocement d'une maladie cardiaque et 18% de risque en moins de développer un cancer.