Pierre Ménès n'aime pas les gros et ne veut pas être leur porte-étendard

Publié le Mardi 28 Juillet 2015
Adèle Bréau
Par Adèle Bréau Ex-directrice de Terrafemina
Ex-directrice de Terrafemina, je suis aussi auteure chez J.-C. Lattès, twitta frénétique, télévore, bouquinophile et mère happy mais souvent en galère.
" Orfèvre de l'analyse, artiste de la vanne ", Pierre Ménès était ce matin sur RTL au micro de Cyprien Cini, auquel il a répondu, comme à son habitude, en toute franchise et sans langue de bois. Débuts, filles, notoriété et, surtout, son poids, il a abordé chaque sujet avec franchise, au risque de choquer.
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Pierre Ménès vit " un conte de fée " depuis qu'il peut exercer son art de l'analyse sportive à la télé. En effet, lorsqu'il a débuté au Club Med comme GO (il était également prof de tennis), et qu'il multipliait alors les " histoires de fesses ", le jeune Ménès n'aurait osé envisager un jour d'être " payé pour assister à des matchs de foot ". C'est ce qu'a révélé ce matin l'intéressé à Cyprien Cini au micro de RTL , revenant ainsi sur ces débuts méconnus du grand public.

" Je me dégoûte totalement. Je me rendais pas compte "

En revanche, si, depuis qu'il est devenu une figure incontournable du petit écran, " les filles [le] trouvent plus beau ", Pierre Ménès, lui, avoue difficilement supporter son image, qu'il juge " dégueulasse ", ajoutant : " Le problème, c'est que je suis un gros qui n'aime pas les gros. " Ses débuts sur M6, il y a quelques années, il est les juge très durement : " Je me dégoûte totalement. Je me rendais pas compte ", heureux de s'être depuis délesté d'une " trentaine de kilos (...) parce que j'ai fait attention et que, à l'automne dernier, j'ai fait une petite hépatite qui m'a fait perdre 13 kilos en trois semaines. " En effet, très suivi sur les réseaux sociaux, Pierre Ménès avait récemment inquiété ses fans en faisant état de problèmes de santé avant de poster, il y a quelques semaines, un cliché de lui très amaigri. Finalement pas mécontent de cette perte de poids imprévue, le journaliste espère bien en perdre " quinze de plus " dans les mois à venir.

" Je ne veux pas devenir le porte-étendard avec Laurence Boccolini des gros qui ont réussi dans le PAF "

Alors non, Ménès ne souhaite pas redevenir " le gros " comme lorsqu'il était accueilli comme " le gros de L'Equipe " sur les terrains de foot, pas plus qu'il ne souhaite devenir " le porte-étendard avec Laurence Boccolini des gros qui ont réussi dans le PAF ", qu'on se le tienne pour dit, même s'il tempère en exprimant faire " la différence entre les gros qui sont gros parce qu'ils bouffent n'importe quoi et ne font pas attention à eux-même et ceux pour qui ça peut être une maladie. "

Aujourd'hui mieux en accord avec son image, Pierre Ménès savoure cette vie professionnelle dont il avait rêvé à l'époque où il devait chanter au Club Med devant 1600 personnes déguisé en Mireille Matthieu. En revanche, de cette époque semble-t-il garder la nostalgie de l'anonymat, lui qui révèle en avoir marre de se faire " taper sur le bide " par des inconnus avinés dès qu'il se trouve dans un lieu public à l'heure où les inhibitions sont tombées.

Mais on connaît " Pierrot " lequel, si d'aucuns le considèrent encore comme " un beauf " malgré son amour de Rembrandt et de Roger Federer déclare qu'il... " s'en tape ". Et c'est tant mieux.