Rester désirable et désirante après 50 ans : les Chinoises ont la solution

Publié le Jeudi 28 Mai 2015
Sophie Marceau et françois Cluzet dans "Une rencontre"
Sophie Marceau et françois Cluzet dans "Une rencontre"
Si la ménopause entraîne un boulevresement hormonal cotre lequel les femmes ne peuvent rien, garder une vie sexuelle active et épanouie est évidemment possible. La solution avec Sophie Bramly.
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Les femmes qui ont atteint l'âge de la ménopause le savent toutes : elles semblent devenues invisibles aux hommes, comme s'ils recevaient l'information de cette infertilité nouvelle et de ce fait ne les désiraient plus. Effectivement, la ménopause entraine un changement hormonal et notamment une baisse des phéromones (qui agissent comme des messagers entre individus en transmettant des informations à des fins de reproduction) laquelle porte un sérieux coup au pouvoir de séduction d'une femme. Même si la science considère que le rôle des phéromones chez les humains est faible l'organe voméro-nasal s'étant altéré au fil de l'histoire de l'humanité, lorsque les phéromones faiblissent, c'est la séduction toute entière qui est à revoir pour garder active la vie sexuelle.


En Occident, il existe de nombreuses solutions chimiques, pour palier les effets du changement hormonal et remédier au handicap de cette " invisibilité ". Outre les traitements qui accompagnent les femmes pour palier aux effets indésirables de leur transformation, des produits sont axés spécifiquement sur le désir, en particulier les phéromones chimiques qui s'utilisent en spray. A ce jour, il est difficile de savoir si l'efficacité est réelle, à la fois parce que les études sont peu nombreuses et parce que ce sont souvent les mêmes scientifiques qui développent les sprays et disent avoir des tests concluants. Ceux qui ont d'autres choses à vendre sont aussi ceux qui trouvent eux des résultats négatifs aux tests. Les femmes ayant testé les sprays disent en sentir les effets, mais placebo ou pas ? Nul ne sait. On oscille entre miracles et mirages dans un marché où l'on trouve pléthore de propositions pour des phéromones chimiques, dont la qualité varie d'un produit à un autre (tout comme les prix qui vont de quelques euros à une centaine d'euros).

Mettre de la cyprine derrière son oreille

Si l'on s'en tient au simple raisonnement, on peut dire que si des femmes mettent de la cyprine derrière les oreilles pour augmenter leur pouvoir d'attraction, et si le taux décroissant à la ménopause a un impact si défavorable sur le rapport hommes-femmes, on a envie de croire que le rôle de ces substances chimiques n'est pas si négligeable que cela.
Comme les solutions sont partout, il faut peut-être observer les femmes chinoises, car non seulement elles subissent peu les désagréments qu'entraine la ménopause, mais elles ont des remèdes qui semblent les laisser désirantes et désirables. Leur médecine traditionnelle indique qu'elles perdent un peu de leur énergie passive " Yin ", et gagnent en énergie active " Yang ". On ne fait pas que perdre, comme dans notre société occidentale, on gagne aussi. L'activité physique - qui stimule le système endocrinien - conjuguée à une alimentation différente, et une bonne respiration (ou de la méditation) font le reste.
Il suffit au fond de ne pas baisser les bras, et de chercher d'autres voies. Celles que les Chinoises appellent " Yang ", qui sont des énergies dites masculines, ont des qualités indéniables : elles poussent à l'action, laquelle est toujours propice à l'épanouissement.