Pourquoi faire de la sophrologie pendant sa grossesse est une bonne idée

Publié le Lundi 05 Février 2018
Medoucine
Par Medoucine Expert
Faire de la sophrologie enceinte
Faire de la sophrologie enceinte
Pratiquer la sophrologie pendant la grossesse ? Une très bonne idée. En effet, cette technique de relaxation permet de mieux gérer ses angoisses durant les neuf mois de gestation, mais également de bien gérer son accouchement et l'après-naissance.
À lire aussi

Pour vivre sa grossesse et son accouchement de façon plus sereine et plus agréable, la sophrologie peut venir compléter le suivi médical et les cours de préparation à l'accouchement par exemple. Elle aidera les femmes à se préparer à l'événement et à se détendre durant la période de grossesse.

Romy Sousa, sophrologue du réseau Medoucine, nous explique comment la sophrologie pourra accompagner la grossesse.

Respiration, détente et visualisation

Ce sont les trois éléments clefs de la sophrologie. Une pratique qui permet le relâchement musculaire, la détente et la relaxation à travers des exercices adaptés aux femmes enceintes de relaxation dynamique (c'est-à-dire des exercices où l'on associera des mouvements doux à sa respiration en y mettant une intention spécifique selon les cas).

La sophrologie travaille également sur la visualisation, un temps basé sur l'écoute du sophrologue dans un état de conscience modifié entre veille et sommeil qui permettra d'ancrer des messages et objectifs positifs selon l'objectif.

Les premières semaines

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la sophrologie est utile dès les premières semaines de grossesse. On pourra agir sur les différents maux de la grossesse comme les nausées et la fatigue.

Du milieu de la grossesse jusqu'au terme

Deux mois et demi avant le terme, on travaillera davantage sur la connexion avec le bébé par des exercices de visualisation, on s'attardera sur les ressentis au niveau du ventre, sur les mouvements du bébé. On favorisera la détente afin de se libérer de toutes appréhensions ou croyances négatives (tout particulièrement s'il y a déjà eu un premier accouchement difficile).

On pourra aussi effectuer un travail sur le changement du corps qui est en train de s'opérer de façon à bien vivre avec cette nouvelle image de soi. On anticipera la naissance, mais aussi sa nouvelle identité de parent et les angoisses qui peuvent être associées à ce nouveau rôle.

Pour préparer le jour J, on pratiquera des techniques de maîtrise de la douleur afin de mieux vivre les contractions. On installera aussi la sérénité et la confiance en soi en vue de ce jour ainsi que la vitalité pour contrer la fatigue.

Un accompagnement en deux temps

Si les séances seront adaptées au stade de la grossesse, les séances aussi seront personnalisées en fonction des besoins et des attentes. On commencera en début de suivi par travailler sur la gestion de la fatigue et des émotions, l'amélioration de la confiance en soi, amener la détente, prendre conscience de son corps...

Durant le deuxième temps de l'accompagnement on sera plus dans la préparation du jour J. Par exemple, on visualisera l'après-naissance, le retour dans la chambre de la maternité avec le sentiment de bonheur et de fierté qui suit l'épreuve.

On pourra aussi visualiser le départ à la maternité dans une ambiance sereine. Les scénarios sont aussi multiples que les situations. La sophrologie a vraiment pour but de travailler sur la grossesse afin que la maman soit pleinement actrice du moment le jour de l'accouchement et qu'elle est pleinement confiance en ses capacités de devenir mère.

C'est aussi l'occasion de s'accorder un temps de détente et de relaxation pour prendre soin de soi.

Par ailleurs, la sophrologie sera particulièrement indiquée aussi dans le suivi des papas, des jeunes mères, les parcours de FIV ou encore l'accompagnement post-partum.


Par Romy Sousa, thérapeute certifiée et validée du réseau MEDOUCINE.