Viol : la honte doit changer de camp !

Publié le Mercredi 24 Novembre 2010
Viol : la honte doit changer de camp !
Viol : la honte doit changer de camp !
Dans cette photo : Muriel Robin
Trois associations : le Collectif féministe contre le viol, Mix-Cité et Osez le féminisme, une campagne commune : « Viol : la honte doit changer de camp ! ».  Soutenue par une centaine de personnalités, elle entend briser aussi bien les préjugés que la loi du silence qui entourent ces crimes.
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75 000 c’est le nombre de femmes  violées en France chaque année.  A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, Mix-Cité, le Collectif féministe contre le viol et Osez le féminisme lancent une campagne nationale contre le viol. Fait social, marque que les relations hommes-femmes restent encore très inégalitaires, le viol, criminalisé il y a 30 ans, reste encore entouré de préjugés tenaces. Et c’est bien parce que l’ « on rejette la culpabilité sur la victime », comme le précise Caroline de Haas, porte-parole d’Osez le féminisme, que la campagne s’intitule « La honte doit changer de camp ! ». Le manifeste, disponible sur le site Internet Contreleviol.fr a déjà été signé par une centaine de personnalités parmi lesquelles : Coline Serreau, Muriel Robin, Giselle Halimi, Clémentine Autain, Zabou Breitman, ou Florence Foresti
Aujourd’hui encore, trop peu de femmes osent porter plainte ou même en parler. Aussi, le nombre de 75 000 viols, issus d’une enquête de l’INSEE, ne compte que les crimes commis sur des femmes de 18 à 75 ans et dénoncés. A ce titre, les viols sur mineures ainsi que les agressions passées sous silence ne rentrent pas dans ces statistiques.

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