Whisper : un réseau social pour dévoiler anonymement ses secrets

Publié le Lundi 20 Janvier 2014
Whisper : un réseau social pour dévoiler anonymement ses secrets
Whisper : un réseau social pour dévoiler anonymement ses secrets
Connaissez-vous Whisper ? Cette application permet d'échanger, en tout anonymat, avec d'autres utilisateurs. Et si l'anonymat est de mise, c'est parce que les contenus partagés relèvent principalement de l'intime : point question ici de crier son bonheur sur tous les toits. Sur Whisper, on partage ses peines et ses malheurs, petits ou grands. Déprimant ou rassurant ?
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Choisissez une image, ajoutez-y un texte et postez : voici le fonctionnement ultra-simple de Whisper, un réseau social anonyme. Sauf que la légende que vous accolez à cette photo est, dans la plupart des cas, une confession d'ordre privée ou un secret parfois pesant.

Exit les crâneurs de Facebook

Comme à l’époque des forums et comme sur les Tumblr actuels, on revient à l’anonymat le plus complet sur le web. C’est en ce point que Whisper s’oppose radicalement à Facebook. Sur ce dernier, le « braggie » est de bon ton (une photo qui témoigne de sa chance,  par exemple : « je suis au Mexique quand vous travaillez tous dans le froid » ou « je passe mes soirées à boire des cocktails avec Eva Longoria, et toi ? » ). Parmi les profils d’utilisateurs les plus énervants, on retrouve ceux à qui tout sourit, que ce soit au niveau sentimental, familial, professionnel, financier… Or, loin de toute pression de réussite sociale, il est plus facile de se lâcher et de crier au monde entier son infortune. Et de partager sa loose avec les autres, un peu comme sur le site Vie de Merde, l’aspect visuel en plus.

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Se libérer d’un poids en communauté

L’application cartonne : depuis novembre 2012, on recense plus d’un million d’utilisateurs, 800 000 messages postés chaque jour et 3 milliard de pages vues par mois. Mais pourquoi un tel engouement ? Sans doute le bénéfice de pouvoir se libérer d’un secret sans risque de moqueries (une centaine de personnes modèrent les commentaires en permanence). Je suis puceau à 30 ans, je suis amoureuse de ma meilleure amie, je suis accro au porno en ligne : les confessions se suivent et ne se ressemblent pas. Mais elles ont toutes un but cathartique. À ce titre, Whisper fait presque figure de journal intime participatif, où l’anonymat assure une honnêteté totale.

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