Vine ne veut plus entendre parler de vidéos de sexe

Publié le Samedi 08 Mars 2014
Vine ne veut plus entendre parler de vidéos de sexe
Vine ne veut plus entendre parler de vidéos de sexe
Le site de micro-vidéos de 6 secondes Vine a décidé de bannir les contenus à caractère sexuel. Sur son blog, l’entreprise dit ne pas souhaiter être à l’origine des contenus à caractère sexuel tout en assurant « ne pas avoir de problème » avec le porno sur la toile. Contrairement à Facebook, le service propose des règles claires pour discerner ce qui peut être publié sur son réseau de ce qui ne peut pas l'être.
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« Nous n’avons pas de problème avec le contenu sexuel explicite sur Internet – nous préférons tout simplement ne pas être à l’origine de celui-ci », peut-on lire dans un billet sorti récemment sur le blog de Vine. Cela se concrétise par un changement des conditions générales d’utilisation du service, bannissant de facto tous les contenus à caractère sexuel explicite. Dans une FAQ, le service donne des indications précises sur ce qui peut-être jugé ou non comme acceptable.

Vine ne bloquera pas la nudité sans discernement

Ainsi on apprend que dans un cadre documentaire ou artistique, la nudité sera tolérée. De même que dans le cas où cette nudité n’est pas associée à un acte « sexuellement provoquant », contrairement à son cousin Facebook, qui se montre régulièrement extrêmement puritain en la matière. On se souvient du tableau « l’Origine du monde », de Gustave Courbet, censuré de Facebook. Enfin, Vine assure que la danse sexuellement suggestive mais habillée sera tolérée. Partager Miley Cyrus en pleine démo de twerking - et ses parodies plus ou moins réussies - cadre donc toujours avec Vine, dès lors que l'action ne dure pas plus de six secondes.

>> Lire aussi: Facebook - la nudité interdite mais les vidéos de décapitation autorisées <<

Ce que Vine ne veut plus voir sur son site, par contre, ce sont les vidéos montrant des actes sexuels, sex toys, la « nudité provocatrice », ou encore les manga porno, aussi connus sous le nom de « hentai ». Pour l’instant, cette modération semble surtout reposer sur le signalement des utilisateurs au cas par cas. Mais, comme sur Facebook, les comptes ne respectant pas cette nouvelle charte risquent la suspension ferme.

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