3 questions à Philippe Germond, président du PMU

Publié le Mercredi 16 Juin 2010
3 questions à Philippe Germond, président du PMU
3 questions à Philippe Germond, président du PMU
Le baromètre Terrafemina-Orange révèle les liens à la fois libérateurs, intimes et méfiants entre les femmes et les jeux d’argent en ligne. Philippe Germond, le président du PMU analyse les résultats du baromètre, mais aussi les effets de l’ouverture du marché sur ses activités.
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Philippe Germond est président du PMU, la société de paris hippiques, depuis mai 2009. Le PMU vient de recevoir les agréments de l’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne) pour diversifier ses activités sur internet, notamment dans le poker.

Terrafemina : D’après les résultats du baromètre TF-Orange, les femmes jouent autant que les hommes en ligne. Est-ce que cela vous surprend ?
Philippe Germond : Paradoxalement, au PMU, on a un peu moins de femmes qui jouent en ligne que dans les lieux physiques. Ainsi elles représentent environ 40% des parieurs physiques, tandis que leur proportion sur internet est de 2 tiers / 1 tiers. En revanche la part relative des femmes sur notre site est en train de croitre, puisqu’elles représentent 40% de nos clients de moins de trois mois. A noter également que parmi les clients sur pmu.fr, on a d’un côté les réguliers qui misent de petites sommes, et de l’autre quelques gros parieurs. Ceux-là sont très majoritairement masculins.

TF : Comment attirer plus de femmes ?
P.G. : Nous venons de recevoir des agréments pour faire tous les types de paris sportifs, et nous obtiendrons également la licence pour le poker d’ici un mois. Si a priori, le football devrait rester masculin, nous comptons bien intéresser les femmes avec le tennis. De même nous sommes attentifs à mettre en avant des expertes dans certains sports et dans les paris hippiques. Cela dit, nous n’avons pas de stratégie spécifique concernant les femmes. C’est un public qui nous intéresse, c’est pourquoi nous tenterons d’avoir l’approche commerciale la plus large possible.

TF : Qu’est-ce qui va changer, avec cette ouverture du marché des jeux d’argent sur internet ?
P.G. : Je pense que l’on va connaître un taux de croissance énorme des paris en ligne. Concernant le risque lié aux paris d’argent, à savoir l’addiction, c’est un risque que nous avons toujours mis en avant. Nous finançons des recherches médicales sur les addictions à Nantes. Nous mettons également des outils à disposition de nos clients, comme la possibilité d’autolimiter l’approvisionnement de leur compte. Ces outils s’ajoutent aux mesures de prévention imposées par L’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne).

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