Marc Lavoine préface le livre Loin des yeux de ma mère

Publié le Vendredi 31 Janvier 2014
Marc Lavoine préface le livre Loin des yeux de ma mère
Marc Lavoine préface le livre Loin des yeux de ma mère
Dans cette photo : Marc Lavoine
Touché par le récit poignant d’un réfugié, Marc Lavoine a décidé d’en écrire la préface. On peut retrouver le chanteur dans le roman autobiographique de Vuong Duy Binh, « Loin des yeux de ma mère ».
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« Cette épopée incroyable, cette aventure est vraie, et cela remue les choses essentielles logées au fond de nous, les larmes du coeur et de l’âme. Un enfant, un bateau, un exil, une lumière, une flamme qui ne s’éteint pas, la vie pas comme les autres d’un auteur qui vient de naître ». C’est en ces termes que commence la préface de Marc Lavoine pour l’ouvrage Loin des yeux de ma mère, paru ce mois-ci aux éditions First.

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L’acteur et chanteur a été très touché par ce récit d’un réfugié vietnamien, Vuong Duy Binh. Et particulièrement par le titre de cette autobiographie : « dans cette phrase il y a toute une vie, une vie à sauver, à construire, à inventer sans le regard de celle qui vous a donné la vie », écrit Marc Lavoine, qui a lui-même perdu sa mère en 2013. Un décès qui avait affecté l’artiste.

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Quant au récit qui a tant touché Marc Lavoine, en voici le résumé que fait l’auteur :
«  J'ai traversé tant d'épreuves et de situations périlleuses (…) J'ai connu la guerre, l'exil des boat people, les camps de réfugiés, l'orphelinat dans un pays étranger, avant que de solides études me fassent voyager dans le monde entier. Alors, je ne me plains pas puisque la vie m'a finalement gâté. Je me dis souvent qu'un ange gardien m'accompagne. Il m'arrive de penser que s'il n'y avait pas eu la révolution communiste et sa victoire, je serais sans doute resté à Saigon dans le quartier de Cholon, où je suis né. Dans le meilleur des cas, j'aurais fait de courtes études, peut-être jusqu'au baccalauréat, j'aurais ensuite fondé une famille et vécu de petits boulots. Dans le pire des cas, je serais resté un paysan illettré et aurais repris la boutique de mes parents dans un village au milieu des rizières ».

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