Cyril Hanouna : « Mes parents n’avaient rien. Il leur est arrivé de dormir dans la rue »

Publié le Vendredi 17 Janvier 2014
Cyril Hanouna : « Mes parents n’avaient rien. Il leur est arrivé de dormir dans la rue »
Cyril Hanouna : « Mes parents n’avaient rien. Il leur est arrivé de dormir dans la rue »
Dans cette photo : Cyril Hanouna
En couverture du magazine GQ de ce mois de Janvier, Cyril Hanouna est revenu dans une interview sur son passé et l’arrivée de ses parents en France. Une enfance heureuse mais où l’argent ne coulait pas à flot. L’animateur, qui confie avoir toujours peur de manquer d’argent, avait choqué l’an dernier en abordant l’épineuse question de son salaire.
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En décembre 2013, Cyril Hanouna avait suscité la polémique en répondant à une question du JDD sur son salaire. « A la fin du mois, il ne me reste pas grand-chose », déclarait-il à l’époque. Pourtant si l’animateur avait expliqué gagner 25 000 euros par mois (ce qui est déjà beaucoup), certains experts affirmaient qu’il gagnait en réalité bien plus. En additionnant toutes ses activités (animateur télé, radio, producteur), son salaire avait été estimé à 135 000 euros par mois. Peu importe, Cyril Hanouna a toujours peur de manquer.

« Quand mes parents ont débarqué de Tunisie, ils n’avaient rien. Il leur est même arrivé de dormir dans la rue. »

Souhaitant à tout prix mettre sa famille à l’abri du besoin, Cyril Hanouna bosse comme un acharné.  « J’ai tout le temps peur de ne plus avoir assez d’argent pour subvenir aux besoins de ma femme et de mes deux enfants », confie-t-il à GQ. Car la galère, Cyril Hanouna l’a connu au début des années 2000 avec l’échec de sa reprise du « Morning Live » sur M6. Alors qu’il avait enfin quitté le cocon familial, le voilà obligé de demander de l’argent à ses parents.

Une expérience douloureuse qu’il n’est pas prêt d’oublier. Mais c’est probablement cet échec qui lui permet aujourd’hui d’être sans pitié avec le monde des médias. Dans son émission « Touche pas à mon poste », Cyril Hanouna et ses chroniqueurs dézinguent les programmes télévisuels sans aucune pitié. Ils le savent, un jour ils seront peut-être eux aussi la cible d’une nouvelle bande de joyeux trublions...