La téléréalité rend les ados idiots, c'est scientifiquement prouvé

Publié le Mercredi 05 Février 2014
La téléréalité rend les ados idiots, c'est scientifiquement prouvé
La téléréalité rend les ados idiots, c'est scientifiquement prouvé
Une étude de l'Éducation nationale l'assure : le visionnage assidu de programmes de téléréalité a un effet néfaste sur les notes des collégiens. C'est prouvé : plus un ado regarde des émissions du type Secret Story ou Nabilla, plus il voit sa moyenne scolaire chuter.
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Voilà un constat sans appel pour la téléréalité : il est désormais scientifiquement prouvé qu’elle rend les adolescents idiots. Ou tout du moins qu’elle impacte de façon considérable leurs résultats scolaires. C’est le résultat d’une enquête menée en 2011 auprès de 27 000 collégiens de troisième par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), qui dépend du ministère de l'Education nationale. Les conclusions font froid dans le dos : parmi tous les loisirs des adolescents observés, « c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11% pour les maths à -16% pour les connaissances », note le compte-rendu de l'enquête dressé par le site des Cahiers pédagogiques.

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Traduit en note scolaire traditionnelle, cela signifie « qu’un élève moyen qui lit beaucoup aurait une note de 14 sur 20 », « alors qu’un élève qui est "accro" à la téléréalité aurait 8,4 sur 20 ». Un résultat inquiétant quand on sait que 83% des filles et 65% des garçons interrogés déclarent regarder ce type de programme, zappant entre Secret Story, Les Anges de la téléréalité et autre Les Princes de l’amour.

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Que les parents se rassurent : les autres loisirs des ados ne sont pas aussi néfastes sur leurs résultats scolaires. Ainsi, l’étude a observé l’impact des réseaux sociaux, de l’utilisation des portables ou encore de l’écoute de la musique et des jeux vidéo sur leur travail : il s’avère que l’usage quotidien et très fréquent des mobiles (78 % des jeunes) et des réseaux sociaux (73 %) n’aurait qu’une incidence minime sur le travail scolaire. Idem pour les jeux vidéo. Enfin, la lecture reste le loisir bénéfique par excellence : « Cela vaut autant pour Twilight que pour la lecture de magazines et de journaux», d’après les chercheurs.