JO Sotchi 2014 : France Télévisions ne fait pas attention aux critiques

Publié le Samedi 22 Février 2014
JO Sotchi 2014 : France Télévisions ne fait pas attention aux critiques
JO Sotchi 2014 : France Télévisions ne fait pas attention aux critiques
Depuis le début des Jeux Olympiques de Sotchi, France Télévisions est très critiquée, notamment sur les réseaux sociaux.  Dans « L’EquipeSamedi 22 février, le directeur des sports, Daniel Bilalian est revenu sur ces critiques en mettant en avant les très bons scores d’audience obtenus par le groupe télévisé.
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« Je suis content de ce que nous avons fait, de l’enthousiasme qui a marqué les épreuves et de la qualité de ce que nous avons retransmis ». Daniel Bilalian a répondu ce samedi dans « L’Equipe » aux attaques reçues par France Télévisions concernant leur « performance » aux Jeux Olympiques de Sotchi. Le directeur des sports de la chaîne affirme ne pas vouloir répondre aux critiques et met en avant l’audience réalisée par France Télévisions. « C’est une véritable réussite, les scores sont comparables aux JO de Turin en 2006 », explique Daniel Bilalian. Vu que France Télévisions détient l’exclusivité de ces JO, les téléspectateurs ne peuvent assister à cet événement sur une autre chaîne, ce qui peut expliquer cette réussite, alors que les critiques sont nombreuses.

France Télévisions très critiquée

Sexisme, méconnaissance du sport, mauvaises interviews, chauvinisme exacerbé… es critiques sont légion et de nombreux journalistes en prennent pour leur grade. En premier lieu Patrick Montel. Celui qui est habituellement spécialiste d’athlétisme a été dépêché aux Jeux Olympiques de Sotchi pour couvrir le combiné nordique, le saut à ski et être chargé des interviews pour le ski de fond et le biathlon. Son interview d’Anaïs Bescond a par exemple été très mal menée. Alors que le journaliste assurait à la biathlète qu’elle gagnerait une médaille, la française venait de se faire dépasser dans le même moment, provoquant un énorme malaise. Autre exemple avec Simon Fourcade, très déçu de sa performance après une onzième place, Patrick Montel, qui n'hésite pas à critiquer d'autres journalistes, n’a pas hésité à lui demander pourquoi il était déçu.

Nelson Montfort a lui aussi fait parler de lui sur les réseaux sociaux. Pour l’épreuve de short-track, qu’il ne connaissait pas, le journaliste accentuait souvent sur la plastique des sportives, sur la nationalité ou le nom des patineurs mettant en second plan les performances sur la patinoire. Ses remarques sexistes, accompagnées des commentaires machistes de Philippe Candeloro pour le patinage artistique, ont fait le tour de la toile. Il faut cependant noter que certains journalistes ont quand reçu certaines louanges : notamment Christian Choupin sur le snowboard.