Publié le Vendredi 16 Février 2024

Diaporama: Sensible, poétique, féministe : ce roman graphique est une merveille de douceur

1/10
Sensible, poétique : voici le plus beau roman graphique de ce début d'année
Sensible, poétique : voici le plus beau roman graphique de ce début d'année © La ville brûle
2/10
Sensible, poétique, féministe : ce roman graphique est une merveille de douceur
3/10
"Minuscule folle sauvage" : c'est le titre d'un magnifique roman graphique, le premier de son autrice, la chanteuse Pi Ja Ma. Une histoire extrêmement personnelle portée par des dessins d'une admirable douceur. On fond, tout simplement.
"Minuscule folle sauvage" : c'est le titre d'un magnifique roman graphique, le premier de son autrice, la chanteuse Pi Ja Ma. Une histoire extrêmement personnelle portée par des dessins d'une admirable douceur. On fond, tout simplement. © La ville brûle
4/10
 On la connaît pour ses ritournelles entêtantes, sa fausse candeur, sa participation à certains concerts de Pomme, et... Son chien. Celles et ceux qui admirent l'univers doux amer de Pi Ja Ma ne seront pas dépaysés par le premier roman graphique de la chanteuse, Pauline de Tarragon de son nom complet :  Minuscule folle sauvage.
On la connaît pour ses ritournelles entêtantes, sa fausse candeur, sa participation à certains concerts de Pomme, et... Son chien. Celles et ceux qui admirent l'univers doux amer de Pi Ja Ma ne seront pas dépaysés par le premier roman graphique de la chanteuse, Pauline de Tarragon de son nom complet : Minuscule folle sauvage. © La ville brûle
5/10
 Dans cette nouvelle parution des éditions La ville brûle (dont le mirifique palmarès d'autrices comprend Iris Brey, Diglee, Mirion Malle) on s'immerge les yeux grands ouverts dans le vaste monde intérieur de l'artiste.
Dans cette nouvelle parution des éditions La ville brûle (dont le mirifique palmarès d'autrices comprend Iris Brey, Diglee, Mirion Malle) on s'immerge les yeux grands ouverts dans le vaste monde intérieur de l'artiste. © La ville brûle
6/10
 Celle-ci relate son enfance, ses désarrois amoureux, son expérience pas toujours facile de l'hétérosexualité, mais aussi son séjour en centre psychiatrique, sa dépression, ses conversations avec sa psy. Un récit d'une confondante justesse, où décalages et fantaisies agissent comme des gouaches éparses sur une toile onirique.
Celle-ci relate son enfance, ses désarrois amoureux, son expérience pas toujours facile de l'hétérosexualité, mais aussi son séjour en centre psychiatrique, sa dépression, ses conversations avec sa psy. Un récit d'une confondante justesse, où décalages et fantaisies agissent comme des gouaches éparses sur une toile onirique. © La ville brûle
7/10
 La "minuscule folle sauvage", c'est notre héroïne : " quand j'étais enfant, j'étais un animal inoffensif incapable de voler ou de vivre en meute. Un animal raté peut-être, mais sûrement pas une petite fille. Je me souviens de tous mes mensonges pour fuir les autres ". En se plongeant dans la tête de Pauline, on découvre sa marginalité, ses névroses, ses angoisses, son image de jeune fille inadaptée à un monde qui inspire peur, tristesse, et colère.
La "minuscule folle sauvage", c'est notre héroïne : " quand j'étais enfant, j'étais un animal inoffensif incapable de voler ou de vivre en meute. Un animal raté peut-être, mais sûrement pas une petite fille. Je me souviens de tous mes mensonges pour fuir les autres ". En se plongeant dans la tête de Pauline, on découvre sa marginalité, ses névroses, ses angoisses, son image de jeune fille inadaptée à un monde qui inspire peur, tristesse, et colère. © La ville brûle
8/10
 On connaissait les "remèdes à la mélancolie" de la journaliste Eva Bester sur France Inter, et ceux de Pauline de Tarragon redoublent de pertinence : s'imaginer à la laverie aux côtés de Bjork, sur la ligne 13 près de Dalida, se replonger dans ses premiers visionnages de  Peau d'âne , les épisodes des  Super-Nanas , ou les poèmes de Sylvia Plath... Autant de références qui ponctuent cette introspection où se côtoient gravité et douceur du dessin.
On connaissait les "remèdes à la mélancolie" de la journaliste Eva Bester sur France Inter, et ceux de Pauline de Tarragon redoublent de pertinence : s'imaginer à la laverie aux côtés de Bjork, sur la ligne 13 près de Dalida, se replonger dans ses premiers visionnages de Peau d'âne , les épisodes des Super-Nanas , ou les poèmes de Sylvia Plath... Autant de références qui ponctuent cette introspection où se côtoient gravité et douceur du dessin. © La ville brûle
9/10
 " J'aimerais câliner tous les morts de tristesse ", confesse notre narratrice, dans un univers dont les crayonnés faussement candides et délicatement fantasmagoriques ravivent nos souvenirs de lectures d'enfance : on pense ainsi parfois à l'imagine d'un Maurice Sendak, et à ses "Maximonstres" à l'unisson riches de signification.
" J'aimerais câliner tous les morts de tristesse ", confesse notre narratrice, dans un univers dont les crayonnés faussement candides et délicatement fantasmagoriques ravivent nos souvenirs de lectures d'enfance : on pense ainsi parfois à l'imagine d'un Maurice Sendak, et à ses "Maximonstres" à l'unisson riches de signification. © La ville brûle
10/10
 Familiers à quiconque a déjà connu solitude, dépression ou anxiété, les affects les plus complexes se couchent avec fluidité sur le papier, entre humour grinçant, poésie, et évocations ironiques : ainsi l'autrice compare-t-elle la couette duveteuse au sein de laquelle l'on se protège, enfant, à la fin du sublime  Melancholia  de Lars Von Trier !
Familiers à quiconque a déjà connu solitude, dépression ou anxiété, les affects les plus complexes se couchent avec fluidité sur le papier, entre humour grinçant, poésie, et évocations ironiques : ainsi l'autrice compare-t-elle la couette duveteuse au sein de laquelle l'on se protège, enfant, à la fin du sublime Melancholia de Lars Von Trier ! © la ville brûle