Allez-vous vous faire licencier ? 8 signes qui le prouvent…

Publié le Mercredi 24 Juillet 2013
Allez-vous vous faire licencier ? 8 signes qui le prouvent…
Allez-vous vous faire licencier ? 8 signes qui le prouvent…
Êtes-vous parano ? Depuis un certain temps, vous avez la fort désagréable impression que votre boss est fuyant, voire désagréable, et ne serait pas forcément mécontent que vous preniez la porte. Est-ce vous qui fabulez ou certains signes annoncent-ils effectivement qu’on cherche à vous licencier ? Une étude a récemment été menée, interrogeant des managers, afin de lister ces fameux signaux d’alerte. En voici 8 qui répondront à votre question…
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Une étude Harris Interactive a récemment été menée, interrogeant quelques 2 000 managers américains afin de connaître les comportements qu'ils adoptent le plus fréquemment lorsqu'ils souhaitent se séparer d'un collaborateur devenu de trop. En effet, et le chiffre fait frémir, 27% des managers en moyenne auraient dans leur équipe un membre qu'ils aimeraient voir quitter l'entreprise… Repris par le site Cadremploi, voici les huit signaux qui pourraient vous faire penser que vous êtes ce fameux collaborateur…

1. Votre boss vous dénigre plus souvent (27%)

Votre manager pointe de plus en plus fréquemment vos défauts, ou les éventuels « ratés » ou petites fautes commises dans certains dossiers ? Tentez de faire la part des choses et d'évaluer si cette fréquence s'est réellement accélérée, et s'il vous semble que ces remontrances sont justifiées (ce qui n'est pas impossible, après tout) ou non. Comparez également en restant objectif avec son comportement vis-à-vis des autres membres de l'équipe. S'il agit de la même façon, peut-être est-ce lui qui subit une petite période de stress, sans rapport avec votre cas particulier.

2. Vous avez moins de responsabilités (21%)

Chaque matin, vous constatez que votre « to do » quotidienne est moins remplie encore que la veille… Alors qu'il y a quelques mois, vous étiez en quasi burn out, vous constatez avec angoisse qu'aujourd'hui, vous en viendriez presque à quémander quelque activité…
Petit bémol : les mois de juillet et août étant par définition ceux des grands congés, et donc d'une baisse l'activité générale, ils ne sauraient être pris comme repère pour ce froid constat. Attendez donc la rentrée pour conclure objectivement.

3. Une embauche a eu lieu, et son profil est proche du vôtre (12%)

Alors que vous peinez à vous trouver des dossiers sur lesquels travailler chaque jour, votre manager a pourtant recruté un nouveau collaborateur, sans forcément vous en parler en amont. Son profil ? Proche du vôtre. Ses fonctions ? Si elles restent « floues » pour le moment, on vous demande pourtant souvent d'expliquer au « nouveau » le fonctionnement de la boîte, celle du service et de (feu) vos attributions. Gare au nouveau…

4. Vous avez été déplacé dans un autre service (8%)

Sous un prétexte encore une fois pas très clair, on vous a gentiment demandé, sans vous regarder dans les yeux d'ailleurs, de prendre vos cliques et vos claques pour laisser vacant votre bureau pourtant au cœur de l'équipe, afin d'aller prendre vos quartiers sur celui de Christiane, partie en congé mat' il y a deux ans, sans qu'on n'ait plus jamais entendu parler d'elle…
Un conseil ? À moins que ledit bureau de Christiane ait une vue panoramique sur la ville et double vos mètres carrés habitables, exigez un semblant de justification à ce déménagement soudain (de préférence par mail…).

5. Vous êtes tenu à l'écart des évolutions de l'entreprise (8%)

« Ah oui, on fusionne, on ne t'avait pas dit ? Mais si, tu n'as pas dû écouter », « Le dossier Machin ? Ah tu n'étais pas au courant ? Si si, il a été signé il y a un mois »… Parmi les sournoises techniques de placardisation avant éjection finale, celle qui consiste à tenir éloigné le salarié des évolutions de son entreprise semble avoir les faveurs de quelques managers…

6. Votre boss vous parle par mail (7%)

Et de manière quasi exclusive, ne prenant plus la peine de vous passer des coups de fil ou de venir vous voir dans votre bureau (ou plutôt celui de Christiane), et moins encore de vous fixer des entretiens en tête à tête… Profitez-en pour poser les questions qui vous hantent via ce nouveau mode de communication. Grâce à lui, au moins, vous aurez une trace des réponses (ou des non-réponses) à celles-ci. Cela pourrait malheureusement vous être utile…

7. Vous n'êtes plus convié aux réunions (6%)

Alors que vous refaisiez le monde avec vous-même à la machine à café, vous voyez passer tout votre service, rigolard, sortant d'une mystérieuse réunion à laquelle vous n'avez pas été convié (encore un oubli, sans doute…). Lorsque vous tentez d'en savoir plus, les moins courageux partent en courant alors que les plus téméraires baragouinent d'étranges justifications que vous peinez à comprendre… ou que vous comprenez trop bien.

8. Vous n'êtes plus invité aux pots (3%)

Ni à aucun rassemblement informel entre collègues (on ne vous demande même plus de participer à la collecte pour le cadeau de naissance de Charline ou du mariage de Jean-François, c'est dire !). Pour un peu, on pourrait croire que tout le monde sait que votre sort est scellé sauf vous… Vous avez dit, parano ?

Sachez-le, ces tactiques du lâche, ajoutées, bien souvent, à une attitude passive-agressive de la part de votre manager, visant à vous pousser à la faute ou à vous faire sortir de vos gonds, sont illégales. S'il souhaite vous licencier, votre supérieur est tenu de « faire face à la situation en donnant un avertissement ou en convoquant l'employé de manière formelle », ainsi que le souligne le communiqué de presse des résultats de l'enquête. Quant à la mise au placard, elle va à l'encontre des devoirs de l'employeur, lequel est dans l'obligation de fournir le travail qui est prévu dans le cadre du contrat du salarié.

Le harcèlement moral que constitue la mise au placard est, lui, interdit, ainsi que le rappelle l'article L. 1152-1 du Code du travail : « Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. »

S'il vous semble, à la lecture de ces 8 signaux de licenciement, que vous êtes dans ce cas, prenez les mesures qui s'imposent en exigeant un entretien avec votre hiérarchie afin de mettre les choses au clair.