Cacher sa grossesse pour assurer sa promotion : 1 femme sur 2 prête à le faire

Publié le Mardi 01 Octobre 2013
Cacher sa grossesse pour assurer sa promotion : 1 femme sur 2 prête à le faire
Cacher sa grossesse pour assurer sa promotion : 1 femme sur 2 prête à le faire
Il semblerait que le congé maternité angoisse grandement les femmes britanniques. Un sondage révèle qu'une femme sur deux est prête à cacher sa grossesse à son patron pour ne pas passer à côté d'une promotion, tandis que 7 femmes sur 10 pensent risquer leur emploi si elles prennent leur congé. L'angoisse est également d'ordre financier : elles tendent à retourner travailler plus vite qu'elles le voudraient pour ne pas subir de perte de revenus.
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Dans un ménage britannique, l’arrivée d’un nouveau-né n’est pas toujours synonyme de bonheur : les femmes craignent pour leurs revenus, leur emploi et leur carrière. 1 300 femmes, utilisatrices du site netmum.com, ont été interrogées sur le sujet, à la demande du site de recrutement spécialisé maternitycover.com. Résultat du sondage : deux femmes enceintes sur trois pensent qu’elles risquent de perdre leur emploi si elles prennent un congé maternité à rallonge, et redoutent la compétition avec leurs collègues ambitieux.

Cacher sa grossesse pour avoir une promotion ?

C’est aussi les foudres de leur patron qu’elles craignent. Elles envisagent le congé maternité comme un frein à leur carrière. Et pour ne pas risquer de laisser passer une opportunité de promotion, plus de 50% des sondées sont prêtes à cacher leur grossesse à leur patron. Une extrémité nécessaire ? Peut-être. Les trois quarts des femmes pensent que leurs chances d’obtenir une promotion s’amoindrissent après l’arrivée d’un enfant.

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Congé maternité = soucis financiers

Au Royaume-Uni, le congé maternité normal dure 26 semaines. Les femmes perçoivent 90% de leur salaire hebdomadaire pendant les six premières semaines, puis environ 163 euros par semaine pendant 33 semaines, ce qui est moins que le salaire minimum. Une raison de plus pour les femmes de se remettre au travail rapidement. Plus de la moitié des sondées déclarent avoir recommencé à travailler plus vite qu’elles ne l’auraient voulu à cause de soucis financiers. D’ailleurs, 4 femmes sur 5 avouent avoir accumulé des dettes pendant leur arrêt de travail : de quoi donner des insomnies aux jeunes parents.