Inégalités salariales entre les hommes et les femmes : le grand écart dans les petites entreprises du privé

Publié le Jeudi 18 Septembre 2014
Inégalités salariales entre les hommes et les femmes : le grand écart dans les petites entreprises du privé
Inégalités salariales entre les hommes et les femmes : le grand écart dans les petites entreprises du privé
Si les écarts de salaire entre les hommes et les femmes existent dans tous les secteurs, il semblerait qu'ils soient d'autant plus grands dans le privé. C'est ce que révèle une étude de l'Insee, publiée mercredi 17 septembre. L'institut pointe notamment les petites entreprises, où le fossé s'accentue avec le niveau de diplôme et l'âge.
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Les inégalités salariales hommes/femmes moins criantes dans le secteur public que dans le privé ? C'est ce qui ressort d'une étude publiée, mercredi 17 septembre, par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Les salariées du public mieux loties que leurs celles du privé

En effet, l'institut explique, dans cette enquête consacrée aux différences entre les carrières des diplômés dans le public ou dans le privé, qu'à poste égal, l'écart de salaire entre les femmes et les hommes les plus diplômés dans le secteur public atteint 28%, à la faveur des seconds. Un écart qui grandit dans le privé, à même qualification, à 37 % pour les entreprises de plus de 100 salariés, jusqu'à 49% dans les structures de moins de 100 salariés.

Concernant les travailleurs moins diplômés, l'écart de rémunération selon le sexe pour les salariés âgés d'au moins 45 ans oscille de 7% dans la fonction publique hospitalière, à 25% dans la fonction publique territoriale. Dans le privé, au même âge et à diplôme égal, le fossé varie de 25 (pour les grandes entreprises) à 30% (dans les plus petites sociétés).

« La période observée a vu une diminution des écarts »

L'Insee avance une répartition du temps de travail différente entre les hommes et les femmes pour expliquer, en partie, ces inégalités salariales. Ainsi, « les femmes sont plus souvent à temps partiel », rappelle Le Figaro. Et d'indiquer : « la période observée a vu une diminution de ces écarts, alors que les chiffres donnés correspondent à une moyenne sur 1998 à 2008 ».