Homosexualité au travail : un sujet tabou pour les RH

Publié le Vendredi 09 Décembre 2011
Homosexualité au travail : un sujet tabou pour les RH
Homosexualité au travail : un sujet tabou pour les RH
Une étude de l'association L'Autre Cercle et de l'institut Randstad montre que les services de ressources humaines du privé et du public sont encore mal à l'aise avec la question de l'homosexualité.
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L’institut Randstad et l’association L’Autre Cercle publient aujourd’hui une étude réalisée auprès de 26 organismes publics et privés, tel EDF ou l’Agence régionale de santé Île-de-France, représentant 1,7 million de salariés en France et à l’étranger. Ces organismes sont tous connus pour leur avance en matière de politiques de diversité. Pourtant l’enquête menée auprès des responsables « diversité » de ces groupes tend à montrer que le chantier de l’acceptation de l’homosexualité au travail n’en est qu’aux fondations.

Selon cette étude, près de la moitié (46%) des organismes interrogés estiment qu’il est difficile de communiquer en interne ou en externe sur la question de l’homosexualité. Lorsqu’il s’agit d’aborder les discriminations au sein de l’entreprise, seuls 65% des organismes mentionnent explicitement l’orientation sexuelle comme critère discriminant. Par ailleurs, dans la documentation de sensibilisation, 54% des organismes formulent l'interdiction de propos ou attitudes homophobes.
Certaines inégalités de traitement auraient par ailleurs été observées entre les couples mariés et les couples pacsés de même sexe. Ces derniers ne bénéficieraient pas dans 46% des cas du régime de congé paternité offert aux couples hétérosexuels. Néanmoins il semble que tous les couples soient logés à la même enseigne au chapitre de la mobilité nationale et internationale.

L’association L’Autre Cercle, qui lutte contre l'homophobie au travail, publiait en début d’année une autre étude démontrant que 67% des personnes Lesbiennes-Gays-Bi-Trans (LGBT) ne souhaitaient pas, ou plutôt « n’osaient pas », être visibles dans leur entreprise « par crainte de conséquences négatives en termes de carrière et de dégradations des conditions de vie ».

(Source : libération.fr)
Crédit photo : Creatas


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