Grignoter au bureau : comment craquer sans culpabiliser ?

Publié le Jeudi 25 Juillet 2013
Grignoter au bureau : comment craquer sans culpabiliser ?
Grignoter au bureau : comment craquer sans culpabiliser ?
Pause café, petit creux ou nerfs qui lâchent : nous avons dans la journée des tas de bonnes raisons de grignoter ces biscuits chocolatés planqués dans notre tiroir secret. Sara Coves, diététicienne-nutritionniste pour le groupe Unilever, nous livre quelques conseils pour gérer grandes faims et petites gourmandises, et craquer sans culpabiliser.
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On l'a apprise, répétée et récitée, mais rien n'y fait : la règle du « tu ne grignoteras pas entre les repas » est difficile à appliquer. À chaque fois, c'est la même chose : on replonge à la moindre occasion pour un muffin au chocolat cœur praliné ou un paquet de crackers salé. Mais pourquoi sommes-nous incapables de nous raisonner ? « Il y a plusieurs raisons au grignotage, explique Sara Coves, diététicienne-nutritionniste pour le groupe Unilever. D'abord, il peut être lié à une véritable faim parce que l'on n'a pas suffisamment déjeuné. Il peut aussi être dû à une baisse du taux de glycémie, si l'on a mangé un produit très sucré par exemple. Mais on peut aussi grignoter sans faim pour se déstresser, se récompenser ou simplement pour faire une pause. »

Commencez par boire avant de manger

Dans tous les cas, pour limiter nos envies de grignoter, il faut d'abord observer une règle simple : s'offrir trois repas par jour bien équilibrés. Au menu pour Sara Coves, « du poisson, des œufs ou de la viande pour les protéines, du pain, des pâtes ou du riz pour les féculents, et des légumes ou des crudités ». Ainsi, pour un déjeuner complet et frais en été, on pourra choisir, par exemple, une salade de quinoa avec un peu de viande froide, quelques légumes et un peu de vinaigrette. Et si malgré tout, vous avez faim quelques heures plus tard, commencez toujours par boire. « On se trompe souvent entre la faim et la soif, insiste la diététicienne. On peut donc commencer par s'offrir un thé : il a un pouvoir rassasiant, et on peut le choisir dans un parfum gourmand pour rappeler le goûter sans pour autant en avoir l'apport calorique. »

Mais si après tout ça, l'envie de grignoter est toujours là, peut-on tout de même craquer sans culpabiliser ? Oui, répond la diététicienne. « Il faut simplement bien choisir. Évidemment, il faut éviter de manger gras et sucré, au risque d'entraîner une prise de poids. On préférera donc des aliments aux apports nutritionnels intéressants et adaptés à nos besoins. » Comme quoi, par exemple ? Quelques idées à déguster.

Pour une petite faim

Des fruits - bananes, pommes, compotes - ou quelques biscuits équilibrés ni trop sucrés, ni trop gras.

Pour un petit plaisir sucré

Un carré de chocolat, qui favorise la détente, ou quelques amandes, noisettes ou noix, qui ont un pouvoir rassasiant tout en étant très riches en minéraux. Attention toutefois à ne pas manger plus de 8 à 10 amendes, noisettes ou noix : ces oléagineux sont très riches, et même si leurs acides gras sont intéressants sur le plan nutritionnel, il faut les consommer de manière modérée.

Pour un petit plaisir salé

Nous avons déjà tendance à manger trop salé. Attention donc à ne pas consommer encore davantage de sel avec nos grignotages. Nous pouvons donc privilégier, pour un pot d'entreprise par exemple, des légumes comme les tomates cerises, les concombres ou les carottes, que nous pouvons manger crus avec de petites sauces allégées et peu salées. On peut aussi s'offrir quelques carrés de fromage pour le plaisir.

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