Les vraies et les fausses gentillesses au boulot

Publié le Dimanche 11 Novembre 2012
Les vraies et les fausses gentillesses au boulot
Les vraies et les fausses gentillesses au boulot
Le 13 novembre on fêtera la 4e Journée de la gentillesse, « pour mieux vivre ensemble au travail ». Instauré par Psychologies magazine, l'évènement invite chacun à faire son autocritique. Suis-je une collègue vraiment sympa ou un vrai faux gentil ? Dans l'entreprise, la différence n'est pas toujours facile à percevoir.
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Rester très tard le soir pour faire avancer le boulot de l’équipe

PAS GENTIL : Vous donnez des complexes aux mères de familles obligées de partir tôt. Vous passez pour la première de la classe et pour une no-life en prime. On vous déteste.

Rapporter des croissants le lendemain du pot de départ de Karine

GENTIL : Ce genre d’initiative ne peut pas vraiment vous attirer d’inimitié, surtout un jour de gueule de bois générale. Excepté si vous insistez auprès d’une collègue qui lutte contre son embonpoint depuis son premier jour dans l’entreprise. « Allez vas-y prends-en un ça te fera pas de mal … » Oh la vilaine !

Proposer des formations Power Point et Excel aux informatico-retardés

GENTIL : Tout le monde n’est pas passé par une école de com’ ou de commerce, et tout le monde n’a pas appris à gérer le Pack Office avec votre doigté. Sortir discrètement un collègue d’une galère de tabulations vous vaudra sa reconnaissance pour une durée indéterminée.

Révéler le salaire d’une collègue à une autre collègue

PAS GENTIL : En général, ça se passe à la pause-café quand le salarié est en train de ronchonner à propos de son minable salaire et de son besoin de vacances. « Et le pire ! Tu sais pas combien gagne Florence de la compta, c’est indécent ! » Vous êtes frustrée et bientôt syndiquée, pas la peine de déprimer aussi la voisine qui n’a rien demandé.

Faire venir un coach sportif dans la salle de réunion

GENTIL : C’est prouvé, la pratique du sport fait baisser le taux d’absentéisme et améliore la productivité de l’entreprise. L’agence de formation Interstices, signataire de « l'Appel à plus de bienveillance au travail », invite même ses collaborateurs à partir en randonnée tous les vendredi après-midi.

La campagne « corporate » anti-tabac sur les parois de l’ascenseur

PAS GENTIL : Ne prenez pas votre volonté pour une généralité. Les workers-fumeurs de l’open-space sont déjà assez complexés par leur odeur et leur vile addiction pour que vous vous permettiez d’enfoncer le clou.

« Je te remonte un café ? »

GENTIL : bien sûr. Mais c’est une habitude qu’on n’a plus le droit de perdre ensuite, au risque de passer pour une belle égoïste.  

Plus d’infos sur la Journée de la gentillesse

Crédit photo : iStockphoto

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