Vous avez passé des années au premier rang, enchaînant les 20 sur 20 et les félicitations du conseil de classe, mais aujourd’hui, quoique bien placée, votre réussite n’est pas à la hauteur de ce parcours sans fautes. Vous subissez sans aucun doute les conséquences néfastes du syndrome de la première de classe, décrit par Tara Mohr, fondatrice du programme de management Playing Big, dans une interview publiée sur le Huffington Post.
L’attitude de la première de classe, ou tout au moins de la gentille écolière studieuse, que les filles intègrent à l’école, consiste à étudier avec sérieux et à préparer minutieusement ses devoirs. Mais cette bonne éducation confrontée aux réalités du monde du travail pourrait desservir les femmes, en les empêchant de s’adapter aux exigences de spontanéité de leur job.
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Les bûcheuses doivent sortir de leur zone de confort
« Les femmes peuvent s’installer dans une sorte de zone de confort en préparant constamment leur travail, tout en sachant que si elles se préparent suffisamment, elles seront performantes et auront un sentiment de contrôle », explique Tara Mohr.
Vidéo : Tara Mohr sur le HuffPost LIVE
Mais le problème, c’est quand elles atteignent un certain niveau, ce moment de leur carrière où on leur demande d’improviser davantage. « On nous demande de penser vite et bien, de répondre à diverses questions auxquelles nous ne pouvons nous préparer. Et en général l’école ne nous apprend pas à avoir cette répartie », ajoute-t-elle.
La solution de la coach est donc toute trouvée : les femmes doivent apprendre à sortir de leur zone de confort. « Nous devons apprendre à être déstabilisées(…), à sentir la peur dans nos veines et la petite montée d’adrénaline quand nous sommes en dehors du statut quo et des situations familières. »
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