Pantheone revisite le streetwear avec bonne humeur

Publié le Lundi 05 Mai 2014
Pantheone revisite le streetwear avec bonne humeur
Pantheone revisite le streetwear avec bonne humeur
De la créativité, de l’énergie et des inspirations modesques en pagaille : bienvenue chez Panthéone, la marque de streetwear pointue développée par Jeanne, Hélène et Déborah. Les trois associées ont lancé leur ligne de prêt-à-porter et leur studio de création en 2010 et développent depuis leur vision d’une mode sexy et urbaine. Rencontre.
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Elles sont trois, férues de mode et avec des idées plein la tête. Jeanne Bibette (25 ans), Hélène Gloux (23 ans) et Déborah Amaral (28 ans) ont fondé en 2010 la marque Panthéone, une ligne de prêt-à-porter de streetwear et développent en parallèle leur studio de création couture qui collabore avec les grands noms du milieu. À la croisée de la mode et de l’événementiel, les trois associées mènent leur barque au travers d’un concept store installé à Paris et d’un e-shop qui va bientôt permettre de vendre la marque dans toute la France. Leur concept : des vêtements streetwear pointus, à l’image de leur emblématique « robe casquette » qui leur a valu leur premier succès médiatique, destinés à des amoureux de la mode urbaine, mais aussi à des marques qui souhaitent établir des collaborations avec une maison indépendante et créative. Reste que la création de leur entreprise n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. « Panthéone c’est à l’origine l’histoire de deux amies qui rêvent de monter leur marque. Se confronter à la réalité et transformer l’essai avec une vraie stratégie business a été évidemment plus compliqué que prévu », se souvient Jeanne Bibette, gérante de l’entreprise. Mais les trois filles sont soutenues : en 2013, elles intègrent l’incubateur Novancia, ce qui constitue le réel point de départ de Panthéone. « Ils nous ont très concrètement aidées à transformer notre rêve en projet d’entreprise rentable », commente Jeanne.

Panthéone

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Un collectif de talents

Qualification des rôles, dépôt des statuts, définition du business model : quand les trois associées quittent l’incubateur en septembre 2013, elles savent enfin précisément où elles vont. Premier objectif : lancer une ligne de prêt-à-porter productible à grande échelle, qu’elles pourront distribuer à la fois dans leur boutique, leur e-shop, mais également au travers de magasins renommés dans le monde entier. « Parmi nos priorités, se faire distribuer par le concept store Opening Ceremony à New York », confie Jeanne. Côté finances, alors que les associées ont investi 30 000 euros de fonds propres, elles visent un chiffre d’affaires de 100 000 euros pour leur prochaine saison. Et comptent bien lancer des levées de fond pour grossir vite et pouvoir assurer leurs capacités de production. « Nous voudrions faire un grand bond en avant, pouvoir nous projeter plus loin », explique Jeanne, qui n’a pas peur de ses ambitions. Elle voudrait ainsi que leur studio de création, qui pour l’heure assure les collaborations avec des marques et des événements comme des festivals, devienne une vraie agence de design. Et compte bien sur le collectif de talents qu’elles ont fédéré autour de leur marque - modélistes, graphistes - pour développer encore et toujours Panthéone.

Panthéone

Ses conseils

Intégrer un incubateur
Savoir bien s’entourer, on ne peut pas tout faire tout seul
Toujours croire en son projet

Sa bio

24 février 1989 : naissance à Bordeaux
2011 : diplôme de l’Atelier Chardon-Savard
2010 : dépôt de la marque Panthéone
Mars 2013
: entrée dans l’incubateur Novancia
27 février 2013 : ouverture du concept store à Paris


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