Entretien d'embauche : les 12 erreurs de langage corporel à ne pas commettre

Publié le Vendredi 24 Janvier 2014
Fanny Rivron
Par Fanny Rivron Journaliste
Entretien d'embauche : les 12 erreurs de langage corporel à ne pas commettre
Entretien d'embauche : les 12 erreurs de langage corporel à ne pas commettre
Il y a ce que le recruteur entend, et ce qu'il voit. Et ce deuxième paramètre n'est à négliger sous aucun prétexte. Votre professionnalisme doit se traduire sur votre visage et dans chacun de vos gestes. Top 12 des mouvements amateurs, maladroits ou tout simplement grossiers à ne pas faire lors d'un entretien d'embauche.
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Selon le jobsite CareerBuilder, certains recruteurs jugent leur candidat en 30 secondes ou moins, soit avant même que vous ayez prononcé votre premier mot. Soignez donc votre gestuelle. Voici les 12 gestes ou tics impardonnables à bannir :

Tripoter vos vêtements ou vos cheveux

Évitez de réajuster votre cravate ou vos collants quand votre recruteur vient vous tirer du canapé ou vous patientez avant votre entretien. Arrangez-vous avant. Lorsqu’il apparaît, levez-vous et saluez-le sans geste parasite. Ne mettre pas vos mains dans les poches, c’est négligeant et irrespectueux. Pendant la conversation, ne palpez pas non plus votre tenue ou vos cheveux. Si vous avez suivi nos conseils, l’une et l’autre sont parfaits.

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Tendre une main molle

Éviter la poignée de main « dead fish ». Votre geste doit être affirmé mais pas trop (N’écrasez pas non plus les phalanges du recruteur pour montrer que vous en voulez). Établissez un contact visuel, souriez et dites bonjour.

Frotter votre cou

Dans la mesure du possible, essayez de ne pas trop vous toucher/palper/tripoter/caresser. Même si vous avez le trac et une horrible crampe au cou, ne vous massez pas l’arrière du crâne ou les cervicales, vous auriez l’air désintéressé.

Vous gratter, surtout le nez

En matière de langage corporel, toucher ou gratter votre nez montre que « vous n’êtes pas tout à fait honnête » rappelle CareerBuilder. Par surcroît, c’est terriblement grossier. Laissez donc vos narines tranquilles, tout comme vos oreilles, vos sourcils et tutti quanti. Ces gestes intempestifs révèlent votre ennui et/ou votre malaise. Ne tambourinez pas non plus avec vos doigts sur la table ou sur vos genoux. Laissez vos mains tranquilles et servez-vous en seulement quand vous voulez appuyer un point de votre discours.

Croiser les bras

Si vous vous asseyez les bras croisés sur la poitrine, vous aurez l’air au mieux sur la défensive, au pire désobligeant ou hostile. Évitez aussi de croiser les jambes. Si vous êtes en jupe, préférez les jambes resserrées et inclinées à droite ou à gauche mais pas vers la porte.

Agiter les jambes

Agiter compulsivement vos jambes ou les frotter l’une contre l’autre distrait votre recruteur et lui montre surtout à quel point vous êtes mal à l’aise. Ne vous balancez pas non plus sur votre siège, faut-il le préciser.

Vous pencher vers la porte

Même si vous passez le pire moment de votre existence, ne penchez pas votre corps vers la sortie dans un élan désespéré. Votre recruteur ne doit pas savoir que vous aimeriez être partout sauf ici.

Vous enfoncer dans votre siège

Ne vous affalez pas sur votre siège, c’est la posture du candidat désintéressé (ou non-préparé). Ne vous adossez pas, tenez-vous droit et légèrement penché vers votre interlocuteur. Cette position facilite l’échange et montre votre intérêt.

Fixer ou avoir un regard fuyant

Ne fixez pas la personne qui vous reçoit (c’est effrayant) mais ne fuyez pas son regard. Même si ça vous aide à trouver vos mots, ne fixez pas non plus le vide derrière lui (c’est ce qu’on fait quand on essaie de se distancier). Tâchez de trouver le juste milieu, votre regard doit être mobile et revenir régulièrement à votre interlocuteur.

Coller votre interlocuteur

Sachez mettre en place un espace confortable entre lui et vous. N’envahissez pas son espace personnel (50 centimètres minimum entre vous deux) sans vous placer quatre mètres plus loin comme un animal craintif. S’il est attablé, ne posez pas vos coudes sur son bureau, c’est agressif.

Le scruter s’il téléphone

Il peut arriver que votre entretien soit interrompu par un tiers ou par un coup de téléphone. Dans ce cas, ne fixez pas le recruteur pendant qu’il s’occupe de ses affaires. Soyez réactif et prêt à vider les lieux si vous voyez que votre hôte a besoin d’intimité.

Bâcler l’au revoir

Votre poignée de main d’adieu doit être aussi assurée que celle du début. Remerciez votre interlocuteur, prenez congé et maintenez une digne posture en sortant du bureau, dans le hall et jusqu’à l’ascenseur. Une fois dans le métro ou en lieu sûr, faites ce que vous voulez.