Auxiliaire de puériculture : aux petits soins des bébés

Publié le Mardi 27 Avril 2010
Auxiliaire de puériculture : aux petits soins des bébés
Auxiliaire de puériculture : aux petits soins des bébés

Floriane B. est auxiliaire de puériculture depuis 9 mois. A l’aise avec les enfants les plus jeunes, elle a décidé de les accompagner avec leur famille dans les premiers moments de leur vie. Au-delà d’un métier-passion, son secret pour être en forme.

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« Après des études universitaires pour devenir professeur des écoles et un poste d’assistante d’éducation en collège et lycée professionnel, j’ai pris conscience de mon envie d’accompagner l’enfant et sa famille plus tôt et dans un milieu extra-scolaire. Je voulais une dimension sociale et paramédicale à mon métier. J’ai donc passé et réussi les concours d’une école de puériculture et celui d’éducatrice de jeunes enfants. J’ai choisi le premier métier, motivée par son aspect paramédical. »

Ma formation

« Une fois le concours d’entrée à l’école d’auxiliaire de puériculture obtenu, la formation s’étend sur une année. Douze mois rythmés par 6 stages de 4 semaines dans les différents lieux où la profession peut s’exercer (maternités, services de pédiatrie, crèches, halte-garderies, aides sociales à l’enfance, et PMI). »

Un apprentissage au quotidien

« J’exerce ma profession en chirurgie pédiatrique. Nous accompagnons les enfants dans leurs activités quotidiennes, dans un climat de confort et de sécurité, tout en veillant à leur bien-être. Depuis les entrées dans le service, nous suivons les enfants hospitalisés au cours de la journée, et accompagnons les infirmières dans leurs toilettes et dans les soins en tenant l’enfant et en essayant de le distraire avec une chanson par exemple. Nous servons les repas et devons bien sûr observer l’enfant, son bien-être physique et psychologique, et transmettre nos observations aux infirmières. Nous consacrons beaucoup de temps au relationnel. »

Tout simplement épanouie

« Mon métier me permet de me réaliser. Un bonheur de tous les jours.  Il faut savoir adapter sa communication à l’enfant, aux parents et à l’équipe, car il s’agit réellement d’un travail en équipe. J’aimerais plus tard exercer en maternité, car j’aime la relation très particulière que l’on peut avoir avec les jeunes mamans et cet accompagnement quotidien dès les premiers moments. »

Infos pratiques

Compétences : L'auxiliaire de puériculture  fait partie d’une équipe et est placée sous le contrôle d'un responsable (puéricultrice, éducatrice de jeunes enfants, infirmière). Les tâches qui lui incombent diffèrent selon qu’elle exerce en halte-garderie, crèche, PMI ou pédiatrie, de même que l’âge des enfants dont elle s’occupe. De manière générale, l’auxiliaire de puériculture dispense aux enfants bien portants, malades ou handicapés des soins d'hygiène, de confort, et organise des activités éducatives, d’éveil ou de prévention.

Formation : Le diplôme d'Etat d'auxiliaire de puériculture (DPAP) se prépare en 12 mois dans des écoles spécialisées (parmi une soixantaine recensées en France) et prévoit 24 semaines de stages dans le cursus. Ce diplôme est délivré par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). L'entrée dans les écoles s’effectue sur concours. Les épreuves (écrites et orales) portent sur le programme du BEP carrières sanitaires et sociales (biologie, nutrition, alimentation). Pour se présenter au concours, il faut avoir 17 ans révolus à la date d’entrée en formation. Par ailleurs, il n’existe plus de conditions de diplômes pour avoir le droit de se présenter aux épreuves écrites d’admissibilité.

Après une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le secteur hospitalier ou médico-social, l’auxiliaire de puériculture peut passer le concours d’entrée dans les instituts de formation de soins infirmiers (IFSI) et préparer le diplôme d'État d'infirmier ou bien le diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants.

Rémunération : Le salaire varie selon le secteur d'activités, la convention collective, l'ancienneté et la fonction exercée. En moyenne, la rémunération mensuelle nette s'échelonne autour de 1358 euros. Ce salaire avoisine 1 750 euros en fin de carrière.

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