Top 10 des preuves que le travail de bureau nuit à la santé

Publié le Lundi 15 Avril 2013
Top 10 des preuves que le travail de bureau nuit à la santé
Top 10 des preuves que le travail de bureau nuit à la santé
Le travail est mauvais pour la santé. Entre les mauvaises postures, les yeux rivés sur l'écran, la sédentarité... Votre job de bureau est un métier bien plus risqué qu'il n'y paraît. Top 10 des dangers qui nous guettent insidieusement et leurs conséquences.
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Le travail de bureau, un quotidien tranquille ? Détrompez-vous : rester scotcher à sa chaise peut nuire à la santé. La preuve en dix points.

1. Rester assis pendant des heures

Travailler assis nuit à la santé, le taux de mortalité est en effet plus élevé chez les employés sédentaires que chez ceux qui bougent. Une étude menée par l’American Cancer Society révèle que ce mode de vie engendre également un risque accru de cancer. En effet, un homme assis plus de 6 heures par jour enregistre un taux de mortalité supérieur de 20% à celui passant moins de 3 heures sur une chaise. Chez les femmes, il s’élève à 40%.

2. Adopter une mauvaise posture

Aujourd’hui plus personne ne sait s’asseoir correctement. Sans s'en apercevoir, on adopte ainsi de mauvaises postures. Puisqu'il vous faut rester sur votre chaise toute la journée, choisissez-en une qui vous force à avoir la bonne position, sinon, vous risquez de développer des affections chroniques de longue durée telles que l’arthrite ou la bursite. Sans oublier les maux de dos, les tensions musculaires dans les poignets et les mains, les douleurs lombaires, ou encore la raideur et l'engourdissement de la nuque et du cou.

3. Fixer l'écran d'ordinateur

Maux de tête, migraine, douleurs aux cervicales, ou pire, vue endommagée (picotements, rougeurs, lourdeur des globes oculaires, assèchement de l’œil)... Fixer non-stop un écran d'ordinateur fatigue les yeux mais aussi l'organisme tout entier.

4. Trop taper sur son clavier

La position peu naturelle qu'inflige le fait de pianoter sur un clavier entraîne un risque élévé de syndrome du canal carpien. Il s’agit d’une douleur ressentie dans les mains et les doigts, et d’un endommagement permanent des nerfs et des muscles. Même constat pour les utilisateurs de la souris qui, utilisée plus de 20 heures par semaine, augmente les chances de contracter le syndrome de 200%.

5. Avoir un clavier sale

Selon des études réalisées par des spécialistes en microbiologie, un clavier sale regorge de bactéries. On en compte cinq fois plus que dans une salle de bain.

6. Répéter le même geste toute la journée

À trop faire la même chose tous les jours, il est logique que la douleur ou l'engourdissement fasse tôt ou tard son apparition. On parle alors de Repetitive Strain Injury ou troubles musculosquelettiques, qui se traduisent par des douleurs dans le cou, dans le haut du dos, sur les épaules, sur les bras, sur les coudes, sur les poignets, sur les mains, sur les doigts.

7. S'ennuyer

L’expression « mourir d’ennui » est véridique : s’ennuyer raccourcit la vie, d'après une étude menée par l’University College London. De quoi peut-on mourir ? D’une maladie de cœur, d’une maladie vasculaire ou d’apoplexie.

8. Travailler 11 heures (ou plus) par jour

Une étude britannique portée sur plus 7 000 fonctionnaires suivis pendant 10 ans rapporte que les grosses journées favorisent l'accident cardiaque. En effet, au moment de l'embauche, aucun ne présentait de risque cardiaque particulier. Dix ans plus tard, 197 événements cardiaques ont été enregistrés. 54% des sujets travaillaient entre 8 et 10 heures par jour, tandis que 10% faisaient 11 heures ou plus. Ces derniers par rapport aux premiers ont présenté un risque d'accident cardiaque supérieur de 67%.

9. Trop de lumière artificielle

Trop de lumière, en l’occurrence artificielle, éblouit, fatigue et stresse.

10. La pollution dans l'air

L'air du bureau est 100 fois plus pollué qu’en extérieur. Le Sick Building Syndrome, traduisez Syndrome du Bâtiment Malsain guette les travailleurs de bureau. Au menu : peau, muqueuses et voies respiratoires irritées. Le système nerveux central peut aussi être affecté.


Elodie Cohen Solal


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