8 trucs qu'on ferait au boulot si on était un enfant

Publié le Mercredi 21 Octobre 2015
L'open space, sa lourdeur sociale, ses obligation hiérarchiques, sa politesse bien-pensante et ses sourires imposés, nous le subissons quotidiennement puisque nous sommes des adultes bien élevés et désireux de garder leur poste. Que ne donnerait-on pourtant pas pour, de temps en temps, retrouver la fraîcheur et la spontanéité de nos têtes blondes, lesquelles ne s'encombrent pas toujours de telles civilités ? Car oui, si vous aviez trois ans, vous...
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1. Diriez non à tout

Pour rien. Comme ça. " Tu viens en réunion ? " NAN. " Tu me finis la prèze pour demain matin et tu me l'envoies ce soir ? " NON. Avec l'air catégorique et sans appel qui va avec, of course : bras croisés, air buté et grosse colère si le boss tente un petit coup d'autorité. Allongée au sol, les bras en croix, vous vous rouleriez alors à terre en criant si fort (comme un marmot de Super Nanny en pleine crise au supermarché) qu'il n'oserait vous contredire de peur de passer pour un monstre.

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2. Oseriez enfin......

... dire à votre collègue que son haleine vous hante depuis des années (" Pourquoi tu sens mauvais comme ça dans ta bouche ?), signifier à votre boss que ses histoires perso sont loin de vous passionner (" Mais je m'en fisssse, de ce que tu dis ! "), vous lever d'un coup de salle de réunion tout simplement parce que... ça ne vous intéresse plus, vous avez mieux à faire, ou une envie pressante (" Mais où allez vous ? " " Bah faire PIPI ! "). Ne serait-ce pas beaucoup plus simple ?

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3. ... adopteriez des postures beaucoup plus confortables

Qui a un jour décrété qu'il fallait aller au boulot sapé comme un milord, engoncé dans un costume trop petit ou perchée sur des talons qui cisaillent les doigts de pied, puis passer une journée entière le dos droit, les jambes décroisées ? Si vous étiez un enfant, vous bosseriez tranquillement une chaussure sur le bureau, l'autre pendouillant par terre, la jupe relevée sous le menton, laquelle pourrait également vous servir de mouchoir si le besoin s'en faisait sentir. Est-ce que vous seriez pour autant moins productive ? Pas sûr...

Hou yeah
Hou yeah

4. vous laisseriez guider

Finies les prises de décision, les plannings à gérer, les entretiens à caler, les projets à imaginer. Non, si vous étiez un enfant, vous vous laisseriez bêtement guider par votre boss, lequel organiserait tout pour vous (des activités toujours fun ou agréables, bien sûr), sans que vous n'ayez jamais à réfléchir à quoi que ce soit. Vous avez dit passif ?

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5. ... seriez pardonné sous des prétextes fallacieux

Alors que vous auriez piqué une de ces fameuses crises abordées au point 1, ou que vous auriez engueulé toute votre équipe qui n'a pourtant rien fait, votre boss viendrait vous cajoler et rassurer les malheureux tyrannisés : " Elle est fatiguée... " (variante : " elle a mal dormi / perdu son doudou / a les dents qui poussent / qui tombent... "). Tout le monde, alors, opinerait docilement du chef avec un air entendu : " Oh là là mais on comprend, la pauvre ! "

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6. Vous pourriez poser 1000 questions...

Et particulièrement la sempiternelle " Pourquoi ? "

- Pour votre augmentation, ça va être un peu difficile, les budgets ont été gelés, la conjoncture.... (blablabla)

- Pourquoi ?

- Je viens de vous le dire, aucun budget ne nous a été alloué.

- Pourquoiiiii ?

- Parce que c'est la crise, voyons !

- BAH... POURQUOI ?

Comme une enfant, peut-être parviendriez-vous finalement à vos fins en usant de cette tactique de négociations reconnue, testée et approuvée dans le monde entier.

Pourquoi ? Pourquoi ? Et pourquoi ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Et pourquoi ?

7. Vous dessineriez sur tout...

Et sur tout le monde. En réu, au lieu de bêtement gribouiller des arabesques sur votre feuille de prise de note sur laquelle seule la date trône en alphabet cyrillique, vous déborderiez avec bonheur sur la table, les murs, et même, les jours de grand enthousiasme, sur les bras de votre supérieur tout occupé à expliquer sa vision macro du projet 2014.

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8. Vous piqueriez la nourriture de votre voisin d'open space

Ouah, magnifique ce sandwich Coppa-mozza toasté que vient de rapporter votre collègue ! Et dire que vous avez si faim (mais la flemme de descendre, et puis cette pluie...). Sans vous poser aucune (mais alors vraiment aucune) question, vous plongeriez alors directement la main vers son sachet pour vous saisir de la moitié pas entamée, la toute belle avec le fromage fondu bien propre, que vous goberiez en lui souriant innocemment (" Mmmh, délichieux ! ").

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Las, vous n'avez pas 3 ans, et avez définitivement enterré cette fantaisie qui faisait votre charme et le malheur de vos parents. Depuis, vous subissez silencieusement les obligations sociales imposées par le monde de l'entreprise, alors que fulminez contre votre boss comme vous le faisiez contre votre père, et vous vous jetteriez contre vos collègues comme vous le fîtes il y a des années avec vos frères et soeurs. Pour un résultat sans appel : des nerfs calmés, une bonne rigolade et une réconciliation naturellement confirmée.

Et si on tentait l'expérience ?

Vous voulez d'autres conseils ou petites capsules anti-déprime pour survivre en open-space ?

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