Collègues : ces petites manies horripilantes qui nous rendent fous

Publié le Mardi 01 Juillet 2014
Collègues : ces petites manies horripilantes qui nous rendent fous
Collègues : ces petites manies horripilantes qui nous rendent fous
Chaque jour, nous passons neuf heures en leur compagnie, soit 1961 par an, à renifler le parfum, écouter les anecdotes ou subir les bruits de mastications de ces colocataires imposés par le monde du travail. Et si la vision des chaussettes de votre conjoint quotidiennement roulées en boule au bas du panier à linge sale vous rend folle, que dire des raclements de gorge de ce compagnon d’infortune que vous n’avez pas choisi ? Revue de ces petites manies de collègues qui peuvent vous rendre dingue…
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- Clic clic clic… Il... clic clic… fait du bruit avec son stylo. Clic…

- Il se met souvent les doigts dans le nez. Et tient à vous serrer la main dès que l’occasion se présente. Idem quand il sort des toilettes.

- Il mordille le bout ses bics. Et des vôtres, qu’il vous rend emplis de SA salive.

- Quand vous prenez l’ascenseur avec lui, il retient la porte pour tout le monde dès qu’elle tente de se fermer enfin.

- Il vous fait toujours répéter ce que vous dites. Il n’écoute rien. Hein ?

- Il sifflote. Sa bonne humeur permanente vous rend dingue.

- Il mange des pommes / des chips / des Frizzi Pazzi. Bref, des trucs qui font cric crac. Surtout quand vous tentez de vous concentrer.

- Il appelle sa femme / son père / sa mère tous les jours en parlant très fort. « Du camembert t’es sûre ? On en a déjà mangé la semaine dernière. Prends du maroilles plutôt. Oui, je te rappelle. »

>> Comment faire taire un collègue qui parle trop fort ? <<

- Il fait craquer ses doigts.

- Il zippe son thé. Srllllllp.

- Il a tous les jours mal quelque part. Et vous en fait part, évidemment.

- Quand il reçoit un mail, il émet des exclamations pour que vous rebondissiez. « Non ! Mais c’est pas vrai ! Oh mais c’est la meilleure, celle-là ! »

- Elle se fait les ongles. Toute la journée, elle lime. Ponctuellement, elle dissolve. Fréquemment, elle vernit sans honte.

- Dans le silence, il racle sa gorge avec la régularité d’un métronome. Rrrrrr.

- Il renifle. Quand vous lui tendez avec espoir un Kleenex, il décline en souriant.

- Il a mauvaise haleine. Quand vous lui tendez avec espoir un chewing-gum, il décline en souriant.

- Quand vous avez chaud, il a froid. Quand vous avez froid, il a chaud.

- Quand vous mettez la clim, il ouvre la fenêtre.

>> Avec quel collègue déjeuner ? <<

- Il se met souvent derrière vous, et donc votre écran, pour vous parler et ne peut s'empêcher de s'approcher imperceptiblement. Parfois, il fait des commentaires sur ce qu’il y voit. Toujours en fait…

- Quand vous êtes au téléphone, il entreprend de bruyantes conversations avec un autre collègue sans relever vos regards noirs.

- Il vous éteint la lumière quand il part le soir.

- Il tape fort sur son clavier. Très. Fort.

- Il met des huiles essentielles / brûle du papier d’Arménie, bref viole votre intimité olfactive.

- Il réchauffe ses plats au micro-ondes et vient les manger à son poste. Près de vous, quoi. Aïoli, sardines, chinois, indien… Il adore la nourriture dite exotique.

- Il vous montre des photos de ses enfants. Tous les jours. Vous les détestez secrètement.

- Il tente quotidiennement d’entrer dans votre vie personnelle. « Tu fais l’amour combien de fois par semaine, toi ? »

- Chaque mois, il décortique sa fiche de paye devant vous et tente de savoir combien vous gagnez.

- Il mâchonne du chewing-gum tout la journée. Quand il est stressé, il intensifie ses bruits de mastications et ouvre grand la bouche.

- Tous les jours, il compte ses tickets-restaurant.

- Il a beau mettre un casque, il vous fait profiter de la musique qu’il écoute. Balance la tête à droite à gauche, bat la mesure avec ses stylos et pousse de petits cris extatiques. Vas-y Francky c’est bon. Vas-y Francky c’est bon bon bonnn. Tibidididididi…

Bien entendu, aucun collègue ne peut à lui tout seul remplir tous ces critères de détestation à la fois (quoi que…). En revanche, nous avons tous, à un moment ou à un autre de notre carrière, subi avec dépit l’un ou l’autre de ces désagréments de la vie de boulot. Sachez-le toutefois, nous sommes tous le collègue horripilant d’un autre. Alors comme pour un couple, si la pénibilité devient trop grande, parlez-en.

En revanche, si vous avez dans votre environnement professionnel un être qui répond à plus de la moitié de ces itérations, un conseil, changez de poste ou même de job. Il est temps.

Merci à Laurent Gaulet et son livre 150 idées pour emmerder ses collègues, source d'inspiration et de réminiscence pour cet article.