Obésité : l'épidémie ralentit en France

Publié le Mardi 16 Octobre 2012
Obésité : l'épidémie ralentit en France
Obésité : l'épidémie ralentit en France
Une étude sur la prévalence de l'obésité et du surpoids en France révèle que 15% de la population française est obèse, soit une augmentation de 3,4% par rapport à la dernière enquête en 2009. Mais ces chiffres reflètent également un ralentissement du phénomène, encourageant pour la lutte contre cette maladie.
À lire aussi


Les Français sont de plus en plus gros : plus 5,3 cm de tour de taille et plus 3,6 kg en moyenne en quinze ans. Mais si le nombre d’obèses et de personnes en surpoids augmentent toujours, le phénomène ralentit. L’étude nationale ObEpi-Roche réalisée en début d’année auprès de plus de 25 000 Français majeurs, évalue à 15 millions les Français en surpoids, dont près de la moitié est obèse (7 millions). Or ces chiffres sont à relativiser : depuis 1997, c’est la première fois que la hausse se situe sous les 10%. Entre 2009 et 2012, il n’y a « que » 3,4% de personnes en plus qui sont en surpoids.

Cette étude conjointe financée par Roche, un laboratoire de recherche médicale, met aussi en lumière les inégalités sociales liées à ces maux : une personne sur quatre qui gagne moins de 900 euros par mois est obèse tandis que seuls 7% le sont dans la catégorie qui gagne plus de 5300 euros par mois. Un constat similaire à ceux observés avec la profession ou le niveau d’instruction. De plus, les femmes sont plus touchées que les hommes par l’obésité : 15,7% contre 14,3% d’hommes. Une situation alarmante puisqu’en 1997, il n’y avait que 8,4% de femmes obèses en France. Néanmoins, la France se place dans les « bons élèves » en Europe au contraire de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne qui ne parviennent pas à enrayer le phénomène et présentent des évolutions similaires à celle des États-Unis, où 30% des adultes sont obèses.

Crédit photo : Polka Dot

VOIR AUSSI

Obésité : la consommation de sodas encadrée à New York
Enfants obèses : la faute aux antibiotiques avant six mois
Obésité infantile : la télévision en cause ?