« Tous les jours, il nous manque un ou plusieurs médicaments, et le plus étonnant, c'est que cela peut toucher n'importe quel type de médicaments. Un jour, il s'agit d'un vaccin, le lendemain, d'un antibiotique ou d'un psychotrope », explique le vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Une pénurie qui pose évidemment bien des problèmes au quotidien, aussi bien pour les pharmaciens contraints de trouver des solutions, que pour les patients qui doivent parfois prendre d’autres médicaments et en subir les effets secondaires.
Ce sont 5% médicaments commandés chaque jour qui seraient en rupture de stock, et cela touche toutes sortes de médicaments : vaccins, antibiotiques… Si les pharmacies de ville sont touchées, elles ne sont pas les seules et les pharmacies dans les hôpitaux subissent aussi ces ruptures de stock.
L'Académie de pharmacie indique que aucun décès ne peut être imputé à une rupture de stock d’un médicament pour le moment, mais elle dénonce aussi l’arrêt de certains médicaments jugés trop peu rentables et souligne que certaines pénuries durent jusqu’à quatre jours, forçant alors les médecins à changer leurs prescriptions.