Pilules de 3e et 4e génération : les ventes dégringolent toujours

Publié le Mardi 30 Avril 2013
Pilules de 3e et 4e génération : les ventes dégringolent toujours
Pilules de 3e et 4e génération : les ventes dégringolent toujours
Les ventes de pilules de 3e et de 4e génération continuent leur dégringolade. Selon les chiffres de l'Agence nationale de sécurité du médicament, elles enregistrent une baisse de 26% depuis décembre 2012. À l'inverse, les pilules de 1re et 2e génération et les stérilets profitent de cette crise de confiance.
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Les Françaises sont de plus en plus nombreuses à délaisser la pilule de 3e et de 4e génération, au profit de contraceptifs moins risqués pour la santé. Lundi 29 avril, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a dévoilé les ventes enregistrées depuis décembre 2012 : elles ont chuté de 26 %.

Cette crise de confiance profite aux pilules de 1e et 2e génération et aux stérilets. En témoignent les chiffres de l’ANSM : jusqu'à fin 2012, les contraceptifs 3G et 4G représentaient environ la moitié des ventes totales de pilules, contre 32% aujourd'hui. Les pilules de 1re et de 2e génération correspondent désormais à 68% de l'ensemble des ventes, soit une hausse de 22% en un an.

« De décembre 2012 à mars 2013, les ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) ont diminué de 1,9 % », constate l’agence du médicament. En un an, de plus en plus de femmes (+ 28 % en mars 2013 par rapport à mars 2012) ont en effet préféré changer de moyen de contraception en se faisant poser un implant ou un dispositif intra-utérin.

Concernant la pilule Diane 35, elle a vu ses ventes chuter de 75% en un an. Sans doute à cause de la décision de l'ANSM de suspendre sa mise sur le marché à partir du 21 mai prochain.

Elodie Cohen Solal

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