Mort subite du nourrison : le co-dodo multiplie les risques par cinq

Publié le Mardi 21 Mai 2013
Mort subite du nourrison : le co-dodo multiplie les risques par cinq
Mort subite du nourrison : le co-dodo multiplie les risques par cinq
Les bébés de moins de trois mois qui dorment dans le lit de leurs parents (co-dodo) ont cinq fois plus de chances de mourir du syndrome de la mort subite du nourrisson (MSN), selon une étude publiée mardi 21 mai dans la version en ligne du British Medical Journal Open.
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Un bébé âgé de moins de trois mois qui dort dans le lit de ses parents a cinq fois plus de chances de mourir du syndrome de la mort subite du nourrisson (MSN), selon une étude publiée mardi 21 mai, dans la version web du British Medical Journal Open.

Cette pratique appelée co-dodo (ou co-sleeping) est mise en cause par les auteurs de l'étude, qui se sont appuyés sur les données rassemblées par le Pr Bob Carpenter, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, et fournies par cinq études publiées en Europe, en Australie et en Asie, portant sur un peu plus de 1 400 cas de MSN.

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sur les données rasemblées par le Pr Bob carpenter, de la London School of Hygiene ans Tropical Medecine et fournies par cinq études publiées en Europe, en Australie et en Asie portant sur plus de 1400 cas de morts subites du nourrisson.
sur les données rasemblées par le Pr Bob carpenter, de la London School of Hygiene ans Tropical Medecine et fournies par cinq études publiées en Europe, en Australie et en Asie portant sur plus de 1400 cas de morts subites du nourrisson.le Pr Bob Carpenter, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, a rassemblé les données fournies par cinq études publiées en Europe, en Australie et en Asie et portant sur 1 472 cas de MSN au total.En les étudiant de près, les auteurs de l'étude ont trouvé que 22% étaient survenus alors que les bébés dormaient avec leurs parents et estimé que la grande majorité de ces décès (88%) n'auraient « probablement » pas eu lieu si les enfants avaient dormi dans leur berceau.Certains pays comme les Pays Bas ou les Etats-Unis déconseillent fortement le co-dodo jusqu'à l'âge de 3 mois, tandis que le Royaume-Uni ou l'Australie demandent seulement aux parents fumeurs ou à ceux qui ont pris de l'alcool ou de la drogue de ne pas y avoir recours.

Selon la nouvelle étude, 22% des décès son survenus alors que les bébés couchaient dans le lit de leurs parents, et 88% de ces morts subites n'auraient « probablement » pas eu lieu si les enfants avaient dormi dans leur berceau.

« Nous ne disons pas qu'il ne faut pas réconforter ou nourrir le bébé dans le lit des parents (...) Il ne s'agit pas d'un facteur de risque, dès lors que l'enfant retourne dans son berceau pour dormir », écrivent les auteurs de l'article.

Les États-Unis et les Pays-Bas pour ne citer qu'eux, déconseillent fortement le co-dodo jusqu'à l'âge de 3 mois, tandis que l'Australie et le Royaume-Uni s'adressent uniquement aux parents fumeurs ou ayant pris de la drogue ou de l'alcool, en leur demandant de ne pas dormir avec leur bébé. Pourtant, l'étude précise que même lorsque les parents ne fument pas, ne se droguent pas et ne boivent pas, le risque de mort subite du nourrisson est cinq fois supérieur chez les bébés de moins de trois mois qui dorment dans le lit de leurs parents, que chez ceux qui restent dans leur berceau.

Le nombre de MSN a fortement baissé depuis les campagnes en faveur du couchage sur le dos des nourrissons, mais en France, il est évalué à 250 morts subites du nourrisson par an, selon l'Institut de veille sanitaire (INVs), qui préconise un « couchage séparé mais à proximité ».

Elodie Cohen Solal

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