Comment lutter contre la rétention d'eau

Publié le Jeudi 11 Juillet 2013
Comment lutter contre la rétention d'eau
Comment lutter contre la rétention d'eau
Une mauvaise circulation sanguine peut provoquer de la rétention d'eau et causer une sensation de gonflement. Un symptôme qui peut être favorisé par la chaleur, l'alimentation, une station debout prolongée ou les fluctuations hormonales (ménopause, grossesse ou menstruation). Quelques astuces peuvent permettre de lutter contre la rétention d’eau, et de retrouver des jambes légères.
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Qu’est-ce que la rétention d’eau ?

La rétention d’eau est occasionnée lorsqu’il y a plus de filtration que d’absorption. La filtration est l’alimentation des cellules en oxygène, nutriments et eau par des microvaisseaux sanguins, dans lesquels circulent notre sang, composé d’eau à 62%. Les cellules rejettent ensuite du dioxygène dans les poumons, et des déchets et des toxines dans les reins. Pendant ce procédé, la réabsorption, il peut y avoir plus d’eau libérée dans les tissus que d’eau rejetée dans le sang : c’est la rétention d’eau, dont résulte une sensation de gonflement.

Qu’est-ce qui favorise la rétention d’eau ?

Plusieurs facteurs peuvent influer sur la rétention d’eau, comme la température (périodes de forte chaleur) ou les habitudes de travail (station debout prolongée). Les fluctuations hormonales peuvent également générer de la rétention d’eau : pendant la grossesse, les menstruations ou après la ménopause.

Les astuces pour lutter contre la rétention d'eau

Fuir la chaleur

Dilatés par la chaleur, les vaisseaux sanguins sont moins perméables, ce qui favorise la rétention d’eau. Malheureusement, en période estivale, il peut être difficile d’échapper à la chaleur. Passer un jet d’eau froide sur les jambes et les surélever en position assise ou allongée permet d’éviter les gonflements.

Manger moins salé

Avoir une alimentation pauvre en sodium permet de réduire le phénomène : l’eau est en effet attirée par les tissus concentrés en sel. Faites attention par exemple à l’eau que vous consommez et favorisez les produits faits maison, moins chargés en sel que les plats industriels. Si vous avez tendance à avoir la main lourde sur le sel, choisissez des aromates, des épices ou des condiments qui rehaussent le goût de vos plats : cuisiner sans sel, c'est possible.

Éviter les vêtements serrés

Évitez les vêtements qui compriment et entravent la circulation, comme les pantalons trop serrés, les chaussettes avec élastiques, les vêtements trop moulants. Préférez des vêtements amples faits d'un tissu léger. Si vous avez une mauvaise circulation sanguine, vous pouvez également porter des bas de contention qui aident le sang à circuler et à avoir les jambes moins lourdes.

Ne pas zapper les protéines

Une rétention d’eau peut résulter d’une carence en protéines : consommées en trop petite quantité, elles ne sont pas assez présente dans le sang. L’eau, attirée par un milieu plus concentré, passe du sang vers les tissus sans être absorbée. On pense donc à manger une bonne dose de protéine chaque jour : céréales complètes et légumineuses, poulet, noix, poissons…

Boire de l’eau

Non, la rétention d’eau n’est pas due à une surconsommation d’eau. Ne vous privez pas de boire parce que vous vous sentez gonflée. Buvez, comme recommandé, 1,5 litre d’eau par jour. Seul un médecin peut vous conseiller de boire plus ou moins d’eau. Vous pouvez même consommer du thé ou des infusions aux propriétés drainantes, qui soulageront votre circulation.

Essayer le massage lymphatique

Un drainage lymphatique lutte contre la rétention d’eau, les sensations de jambes gonflées et la cellulite. Réalisé en institut ou par un kinésithérapeute, ce massage drainant peut même être remboursé dans certains cas médicaux comme un œdème. Effectué avec la paume de la main, il améliore la circulation sanguine et aide à la circulation de la lymphe, le liquide qui évacue les déchets de l’organisme.


Attention à certains médicaments qui peuvent favoriser la rétention d’eau, comme les traitements anti-inflammatoires nécessitant de la cortisone ou les traitements luttant contre la dépression ou les troubles mentaux. Des intolérances alimentaires sont aussi en cause, comme l’intolérance au gluten ou aux produits laitiers.

Victoria Houssay

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