Cancer du sein : un traitement d'un jour expérimenté dans des hôpitaux

Publié le Lundi 23 Septembre 2013
Cancer du sein : un traitement d'un jour expérimenté dans des hôpitaux
Cancer du sein : un traitement d'un jour expérimenté dans des hôpitaux
Certains cancers du sein de petites tailles pourraient, s'ils ont été diagnostiqués assez tôt, être traités en un jour. Cette technique innovante est actuellement expérimentée dans plusieurs centres de lutte contre le cancer et hôpitaux de France.
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C’est un traitement innovant qui, s’il fait ses preuves, pourrait changer la vie de nombreuses femmes souffrant d’un cancer du sein. Certaines tumeurs de petites tailles pourraient en effet être traitées en un jour, en combinant chirurgie et radiothérapie. « Les avantages du traitement en un jour du cancer du sein sont nombreux. Il permet, par sa simplicité, de dédramatiser la maladie, d’obtenir une meilleure observance et d’augmenter l’offre de soins », a expliqué à l’AFP le docteur Claire Lemanski, oncologue radiothérapeute à l’Institut du cancer de Montpellier.

La technique, actuellement expérimentée, dans le cadre d’études cliniques, dans plusieurs centres de lutte contre le cancer en France « consiste à délivrer pendant l’intervention chirurgicale, après l’ablation de la tumeur, une irradiation très ciblée permettant d’épargner les tissus sains environnants ». L’intervention est rapide, une heure et demi en moyenne, et permet à la patiente de rentrer chez elle le soir même. Dix jours plus tard, une consultation postopératoire vise à faire le point et à mettre en route une hormonothérapie par voie orale. Mais, aussi prometteur soit-il, ce traitement ne sera accessible qu’à une certaine catégorie de femmes. Seules les patientes ménopausées, atteintes d’un cancer infiltrant sensible à l’hormonothérapie et diagnostiqué à un stade précoce sont concernées, soit 10% des 50 000 nouveaux cas de cancers se déclarant chaque année en France.

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Pour l’heure, neuf centres de lutte contre le cancer ou hôpitaux ont expérimenté cette nouvelle méthode sur une centaine de femmes. Toutefois, leur activité reste limitée dans l’attente des résultats d’une étude lancée en 2011 par l’Institut national du cancer afin d’évaluer le bénéfice de ce nouveau traitement en termes de coûts réels (équipement, personnel et transport). Les résultats ne seront pas connus avant 2014, voire 2015.  

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