Thé vert : la molécule bénéfique pour l'organisme enfin identifiée

Publié le Lundi 13 Janvier 2014
Ariane Hermelin
Par Ariane Hermelin Journaliste Terrafemina
Journaliste société passée par le documentaire et les débats en ligne sur feu Newsring.fr.
Thé vert : la molécule bénéfique pour l'organisme enfin identifiée
Thé vert : la molécule bénéfique pour l'organisme enfin identifiée
Des chercheurs ont identifié la molécule contenue dans le thé vert qui présente des bienfaits pour la santé : il s’agit de l’épigallocatéchine-3-gallate (ECGC), un composé phénolique. Ils envisagent de développer à l’avenir des molécules similaires afin de soigner certaines maladies.
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On ne présente plus les bienfaits du thé vert. Nombreuses sont les études qui préconisent d’en consommer régulièrement afin de rester en bonne santé. Accidents cardio-vasculaires, cancers, maladie d’Alzheimer font partie des affections contre lesquelles la consommation de thé vert protège.

Un composé qui agit sur la production de cortisol

Des chercheurs de l’University Medical Center Schleswig-Holstein (Allemagne) se sont intéressés de près au thé vert afin de mieux comprendre comment ses composants agissent. Leur analyse, menée auprès de souris, démontre les effets bienfaisants des catéchines, des composés phénoliques contenus dans le thé vert. L’épigallocatéchine-3-gallate (ECGC), en particulier, joue un rôle déterminant en inhibant une enzyme impliquée dans la production de cortisol, la 11?-HSD-1. Or le cortisol est essentiel au mécanisme de régulation de nombreux processus physiologiques comme la tension artérielle, la fonction cardiovasculaire, le métabolisme des glucides et l’immunité. Une sécrétion prolongée de cortisol peut donc entraîner différents troubles tels que l’hypertension, la diminution des défenses immunitaires, le diabète de type 2 et l’obésité.

Un futur traitement inspiré par le thé vert ?

L’étude révèle donc qu’en contribuant à limiter la synthèse de cortisol, l’ECGC présente dans le thé vert s’avère bienfaisante pour l’organisme. Ses auteurs souhaiteraient à l’avenir pouvoir développer des molécules qui fonctionnent comme l’ECGC en inhibant la 11B-HSD-1. Selon eux, ces recherches pourraient permettre de trouver des traitements contre différentes maladies.