Botulisme : toutes les conserves de La Ruche sont concernées

Publié le Jeudi 08 Septembre 2011
Après les divers cas de botulisme, huit au total, provoqués par des lots de tapenade vendus sous la marque « Les délices de Marie-Claire », ce sont désormais tous les autres produits de la société « La ruche de Cavaillon » qui sont suspects.
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Vigilance à tous ceux qui auraient acheté des produits de la société « La ruche de Cavaillon ». Il semblerait que le germe clostridium botulinum, la toxine botulique à l'origine de l'intoxication alimentaire, soit présent dans d’autres conserves que celles contenant de la tapenade. Anchoïades, tomates séchées, caviars d’aubergines et autres pestos sont donc à bannir de vos assiettes.
Les premiers cas de botulisme avaient donné lieu à une inspection de cette entreprise artisanale. Elle a révélé qu'elle ne s'était jamais déclarée auprès des services vétérinaires. Du fait de cette absence de déclaration, l'atelier de production installé en 2000 n'avait jamais fait l'objet d'inspections. Les propriétaires eux-mêmes n'effectuaient pas de contrôle et ils n'avaient pas non plus sollicité d'organisme technique. Ayant agi « par ignorance », les propriétaires, âgés d’une soixantaine d’années et sous le choc, ont contaminé plusieurs personnes par le biais de leurs conserves mal stérilisées.
Pour les personnes en possession de produits « La ruche de Cavaillon », la DGCCRF et la Direction générale de la santé appellent à ne pas consommer les conserves vendues aussi sous les marques « Les délices de Marie-Claire », « Terre de Mistral » et « Les secrets d'Anaïs ». Elles ont également demandé à la société de procéder au retrait « par précaution, de toutes les conserves fabriquées dans son établissement » mais s’inquiètent pour les touristes qui auraient pu acheter les produits « La ruche de Cavaillon » que l’on peut trouver dans des épiceries et sur les marchés de la région Provence-Alpes Côte d'Azur ainsi que sur Internet. Les consommateurs peuvent rapporter les produits sur le lieu d'achat ou dans les Directions départementales de la protection des populations.

Claire-Marie Allègre

(Source : tf1.fr)
Crédit photo : AFP/Archives

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