Journée mondiale du diabète : 1 décès toutes les 8 secondes

Comme chaque 14 novembre, c’est la Journée mondiale du diabète, créée en 1991 par la Fédération internationale du diabète (FID) et soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). À cette occasion, en France, l’Association Française des Diabétiques se mobilise pour informer l’opinion sur la prévention, l’accès au diagnostic et le traitement de cette maladie. Elle souhaite mettre le diabète « au cœur du débat politique » et organise donc à l’Assemblée nationale une discussion réunissant experts, élus et citoyens.

Le diabète est en effet devenu en 2010 la première affection de longue durée (ALD) devant les cancers et touche aujourd’hui 3,5 millions de personnes en France et 300 millions dans le monde. Selon les chiffres de la Fédération internationale du diabète, la maladie tuerait 1 personne toutes les 8 secondes, 4 millions de personnes par an, et provoquerait 1 million d’amputations chaque année. De plus, l’association Handicap International déclare de son côté que « contrairement aux idées reçues, le diabète n’est pas une maladie de riches. Dans les pays en développement, le nombre de diabétiques augmente de façon inquiétante. D’après l’OMS, 366 millions de personnes seront atteintes par la maladie d’ici à 2030 ». L’importation du mode alimentaire des pays industrialisés dans les pays en développement est d’ailleurs un facteur non négligeable dans « l’épidémie de diabète ».

Cette Journée mondiale du diabète est donc l’occasion de rappeler que de simples gestes d’hygiène de vie et de diététique aident à prévenir et à retarder l’apparition du diabète. Il faut en effet être et se maintenir à un poids corporel sain et pratiquer au moins 30 minutes d’exercice physique par jour. Il est également souhaitable d’adopter une alimentation saine et équilibrée en réduisant les apports en sucre et en graisses saturées.
Pour rappel, le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang permanent ou presque. Le pancréas, trop sollicité, ne produit pas assez d’insuline, substance indispensable pour freiner l’augmentation de la glycémie. Le malade doit alors s’injecter régulièrement de l’insuline pour réguler son taux de sucre dans le sang.

Alexandre Roux

(Source : santélog.com)

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