Fashion Week 2012 : la gifle à 1 million de dollars de Jennifer Eymere

Publié le Vendredi 14 Septembre 2012
Fanny Rivron
Par Fanny Rivron Journaliste
Le 9 septembre, pendant la Fashion Week, la rédactrice en chef de Jalouse Jennifer Eymere gifle une attachée de presse. Ni une, ni deux, celle-ci réclame un million de dollars de dommages et intérêts. Le prix d'une humiliation « in the front row » ?
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Pour le commun des mortelles, un camouflet infligé par notre meilleure ennemie se solde tout au plus par quelques insultes proférées en douce lors d’un apéro de debrief entre copines. Pendant la Fashion Week, une gifle de cour de récré peut valoir un million de dollars. Question d’ordre de grandeur.

La scène se passe à New York le 9 septembre. C’est la Fashion Week et tout le monde se presse au défilé du couturier américain Zac Posen. Le gratin est là et notamment la présidente des Éditions Jalou, Marie-José Susskind-Jalou, et ses deux filles, Jennifer Eymere et Vanessa Bellugeon, respectivement journalistes pour les magazines français Jalouse et L'Officiel. Ce que personne ne sait encore, c’est que quelques minutes auparavant, les pompiers ont retiré 60 sièges de la salle pour des raisons de sécurité.

Ce qui devait arriver arriva, les trois femmes se retrouvent debout. L'« humiliation » met le feu aux poudres et une conversation houleuse est entamée avec Lynn Tesoro, l'attachée de presse de HL Group, qui s'occupe des relations publiques du défilé. « Attention, je vais vous gifler » aurait menacé Jennifer Eymere avant de joindre le geste à la parole. La raison ? Un « comportement inapproprié avec sa mère », a-t-elle confié ensuite au « Women Wear’s Daily ».

Quelques jours plus tard, selon le « New York Daily News », Jennifer Eymere reçoit une citation à comparaître de l'avocat de Lynn Tesoro qui ne demande pas moins d'un million de dollars (775 000 euros) pour « coups et blessures, détresse émotionnelle, calomnie et/ou diffamation »

« C'était juste pour l'humilier. Elle a humilié ma mère, et je l'ai humiliée devant son équipe. Voilà », s’était pourtant justifiée l’impétueuse rédactrice en chef de Jalouse, sûre de sa bonne foi. Une belle illustration de la loi du talion, digne d’être enseignée en cour(s).

Crédit photo : Getty Images/AFP

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