Logo : Malabar "en a marre" de sa mascotte mais pas les fans

Publié le Mardi 15 Mars 2011
Logo : Malabar "en a marre" de sa mascotte mais pas les fans
Logo : Malabar "en a marre" de sa mascotte mais pas les fans
La marque Malabar vient de mettre un terme à plus de quarante-deux années d'identité visuelle en supprimant son fameux Monsieur Muscle pour le remplacer par le chat Mabulle. Tollé sur Internet, où les fans de la marques s'indignent d'une telle décision.
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C’est en 1969 qu’apparait pour la première fois le fameux blondinet aux gros bras, associé à jamais au succès de la marque. Plusieurs éléments viennent spontanément à l’esprit à l’évocation de la marque Malabar : les grosses bulles roses, l’emballage jaune, les vignettes à collectionner, le slogan « Quand y’en a marre, y’a Malabar ! » et le Mr. Muscle avec la coupe à la brosse.

Désormais, la marque a décidé de changer d’identité visuelle en sacrifiant sa sympathique mascotte pour Mabulle, un chat ressemblant fortement à Hercule de Pif et Hercule. Stratégie risquée quand on sait à quel point la marque a construit un imaginaire fort et solide. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, sur la page Facebook de Malabar, de nombreux commentaires indignés sont venus nuire au nouveau plan com’ de la marque. La pression des inconditionnels peut parfois payer. On se souvient, l’an dernier, que Gap a dû faire machine arrière après avoir décidé de troquer son ancien logo caractéristique par un nouveau logo plus qu’insignifiant. Résultat, sous la pression des consommateurs, la marque a dû revenir à son identité visuelle initiale.

Actuellement, McDonald’s pense sérieusement à supprimer son fameux clown, Ronald, qui a fait le succès de la marque dans les années 80 et 90. On comprend cependant mieux cette démarche qui s’inscrit dans un véritable renouveau de la marque qui souhaite rompre avec l’image de la malbouffe qui lui colle à la peau. Pour en revenir à nos chewing-gums roses, il ne serait pas surprenant que des pétitions de fans fleurissent sur le Net pour demander le retour du Monsieur Muscle de Malabar.

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