Kate Middleton et William : pourquoi tout le monde les déteste
Oubliez le « French Bashing », cette tendance actuelle qu'ont les Américains à dénigrer tout ce qui est estampillé « bleu blanc rouge » - de la politique menée par le gouvernement à la personnalité des Parisiens, jugés mal polis. En Grande-Bretagne, la tendance est plutôt au « Royal Bashing », à savoir taper, souvent gratuitement, sur les membres de la famille royale. Et parce qu'ils sont les plus glamours, ou du moins les plus exposés à la folie médiatique, il semblerait que Kate Middleton et William soient devenus les cibles des critiques les plus féroces.
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Kate ? Une « poupée » trop maigre et sans personnalité
Les détracteurs de la famille royale ont visiblement trouvé en Hilary Mantel leur porte-parole. En février 2013, interviewée par CNN, cette romancière et historienne britannique avait déclaré que Kate était « un mannequin de vitrine ». Une semaine plus tard, Hilary Mantel récidivait dans une tribune intitulée « Royal Bodies », en comparant la duchesse de Cambridge à « une poupée articulée sur laquelle on a posé des chiffons », « un mannequin de vitrine sans personnalité propre, mais entièrement définie par ce qu'elle porte ». Pour Hilary Mantel, Kate Middleton a été « choisie pour ce rôle de princesse parce qu'elle était irréprochable : maigre à souhait, sans caprices, sans bizarreries, sans risque de voir émerger une personnalité ».
William ferait un roi « terne », contrairement à son père
Mais Kate n'est pas la seule à en prendre pour son grade. Plus récemment, c'est William qui a fait les frais de remarques acerbes sur sa personnalité « aseptisée ». L'auteur de ce crime de lèse-majesté ? L'historien et ancien correspondant de la BBC Christopher Lee, qui a déclaré cette semaine au Daily Mail que le duc de Cambridge et son épouse n'étaient que des « célébrités », aussi plates et sans intérêt que le couple Beckham. « Je ne pense pas qu'ils atteignent le même niveau, mais je les mets dans le même panier. Ils ne sont rien d'autres que des célébrités, ils aiment se pencher pour parler aux enfants, faire des choses ordinaires. Ils sont ordinaires, mais plutôt vieux jeu, on ne peut pas leur poser de questions, on ne peut pas les toucher. » Et d'ajouter une remarque bien sentie à l'attention de Kate : « Depuis l'époque victorienne, la famille royale apporte un souffle glamour et impérial et je ne pense pas que ce sera toujours le cas quand William accèdera au trône. Catherine ne sera pas que mémère, mais sera aussi terne. Elle est en train de perdre son éclat. Ce couple n'a plus rien d'excitant. »
En revanche, pour Christopher Lee, il y a bien quelqu'un qui excellerait dans le rôle de monarque : le prince Charles. « Il serait un bien meilleur roi que ce que beaucoup pensent, estime l'historien. Oubliez les courtisans qui lui posent son dentifrice sur sa brosse à dent, c'est un homme très intelligent qui s'interroge sur le monde qui l'entoure. »
Un avis que ne partage pas vraiment Hilary Mantel, qui explique : « Je ne suis pas monarchiste, mais j'ai de la sympathie pour la famille royale. Ils sont comme de gros pandas, chers et inadaptés à leur environnement, contraints de vivre en cage pour le seul plaisir du public. » Voilà qui est dit.
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