« Vrai/Faux : ce que l'on sait de l'affaire DSK »

Publié le Lundi 16 Mai 2011
« Vrai/Faux : ce que l'on sait de l'affaire DSK »
« Vrai/Faux : ce que l'on sait de l'affaire DSK »
Dans cette photo : Dominique Strauss-Kahn
Dominique Strauss-Kahn, donné candidat socialiste favori des Français pour les prochaines élections présidentielles, est actuellement au coeur d'un marasme juridique et médiatique.
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L’affaire DSK bat son plein. De leur côté, les socialistes ne savent plus sur quel pied danser. Si certains crient au complot, d’autres préfèrent ne pas se prononcer, une minorité enfin n’hésite pas à rappeler les antécédents de l’homme politique, venant corroborer l’accusation de la femme de chambre, notamment l’affaire de Tristane Banon.

Dominique Strauss-Kahn, accusé « d’agression sexuelle, de séquestration de personne et de tentative de viol », comparaissait aujourd'hui devant un juge de Manhattan qui a pris la décision de le maintenir en détention.

Le procureur est opposé à la libération du prévenu sous caution, et a révélé que le parquet enquêterait sur une autre affaire sexuelle, mettant en cause le politique français. Les avocats de DSK ont annoncé que leur client plaiderait non-coupable.

Dans le système judiciaire américain, ce sera alors à la Défense d’apporter les preuves de son innocence (contrairement au système judiciaire français où l’accusation doit apporter les preuves de la culpabilité de l’accusé). Il encourt jusqu’à 20 ans de prison.

La défense de M. Strauss-Kahn a avancé un alibi, à l’heure présumée du crime : il aurait été dans un restaurant new-yorkais avec sa fille, avant de se rendre à l’aéroport pour prendre un avion, prévu de longue date.

Mais la police de New York a revu les heures de l’agression et annonce que celle-ci pourrait s’être passée vers midi et non à 13h. Le directeur du FMI s’est prêté à un examen scientifique et médico-légal. Cet examen a révélé qu’il aurait des griffures sur le torse.

Concernant les tests ADN auxquels le directeur du FMI s’est plié, on n’en aura pas les résultats avant cinq jours. Les experts admettent que les analyses et prélèvements faits corroboreraient le témoignage de la femme de chambre.

Le scandale n'est pas prêt de s'éteindre !

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