DSK : Et maintenant, le procureur mène son enquête à charge

Publié le Mardi 17 Mai 2011
DSK : Et maintenant, le procureur mène son enquête à charge
DSK : Et maintenant, le procureur mène son enquête à charge
Dans cette photo : Dominique Strauss-Kahn
DSK a passé sa première nuit en prison, en attendant une nouvelle audience vendredi. Aux Etats-Unis, c’est le procureur qui fait son enquête, pour rassembler des preuves contre l’accusé. Les avocats de Dominique Strauss-Kahn doivent se charger de la contre-enquête pour le disculper.
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La juge Melissa Jackson a refusé la libération sous caution du patron du FMI, lors d’une audience hier après-midi à Manhattan. Dominique Strauss-Kahn a été placé en détention provisoire dans la prison de Rikers Island. Il devrait comparaître de nouveau vendredi 20 mai, devant un jury populaire, en cours de recrutement. Face aux preuves à charge réunies par le procureur, et celles recueillies par les avocats de l’accusé, les citoyens sélectionnés devront confirmer ou non l’inculpation de DSK. Ensuite, si les preuves retenues contre lui sont jugées suffisantes, un procès se tiendra dans les 6 mois. Dominique Strauss-Kahn devra alors convaincre un autre jury populaire de 12 personnes, qui décidera si oui ou non, l’ancien ministre socialiste est coupable, et le juge fixera la peine correspondant au verdict.
Arrêté samedi dernier pour agression sexuelle sur une femme de chambre de 32 ans, dans un hôtel new-yorkais, DSK est sous le coup de très graves accusations, d’autant plus que les procureurs ont fait allusion à une autre affaire similaire qui se serait déroulée en dehors des Etats-Unis, et dont l’enquête serait en cours. La justice américaine retient donc deux accusations « d’acte sexuel criminel au premier degré », une « tentative de viol au premier degré », une « agression sexuelle au premier degré », la « séquestration au premier degré », une « agression sexuelle au troisième degré » et des « attouchements non consentis ». En additionnant tous ces chefs d’accusation – comme c’est le cas dans la justice américaine-, DSK risque une peine maximale de 74 ans et 3 mois de prison.

(Source : Libération)

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