"Ma liste des choses à faire avant de mourir" : la Malaysia Airlines crée le malaise avec son macabre concours

Publié le Mercredi 03 Septembre 2014
"Ma liste des choses à faire avant de mourir" : la Malaysia Airlines crée le malaise avec son macabre concours
"Ma liste des choses à faire avant de mourir" : la Malaysia Airlines crée le malaise avec son macabre concours
C'est ce qu'on appelle un coup de com' raté. Avec son concours "My ultimate bucket list", la Malaysia Airlines, en grande difficulté depuis les deux crashs qui ont endeuillé la compagnie en une seule année, crée un grand malaise.
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« My ultimate bucket list ». C'est le nom du concours que souhaitait organiser la Malaysia Airlines, alors que disparaissait le 8 mars 2014 un premier de ses avions avec 239 passagers à son bord, puis un second le 17 juillet dernier au dessus de l'Ukraine, transportant celui-ci 280 passagers.

Pourtant, lundi 1er septembre, la compagnie lançait en Australie et en Nouvelle-Zélande un jeu-concours proposant aux participants d'expliquer, en 500 mots maximum, leur "liste de choses à faire". Le but ? Faire gagner des billets gratuit pour voyager sur la compagnie, laquelle connaît de grandes difficultés financières et cherche, depuis les deux tragédie, à regagner la confiance du public et des passagers sur ses vols.

Un bad buzz annoncé

Et pourtant, que n'avait-elle fait en optant pour ce concept pour le moins douteux ? En effet, ainsi que l'explique le site de France Info, la traduction de "ultimate bucket list" n'est autre que "la liste des choses à faire avant de mourir". "What and where would you like to tick off on your bucket list ?", proposait le concours, enjoignant ainsi les participants à cocher sur une carte les lieux où ils aimeraient réaliser leurs rêves... sans avoir toutefois anticipé l'interprétation morbide qui découlerait fatalement d'un tel choix des mots.

Depuis, Malaysia Airlines a supprimé le concours, dont l'existence est encore visible sur certains sites de voyage spécialisés. Quant au Time, qui relatait l'affaire, il rappelle que s'il est désormais facile de supprimer la mention d'un concours en ligne, celui-ci avait malheureusement été annoncé dans des magazines britanniques et européens papier, sans aucune chance cette fois-ci d'échapper au bad buzz.